Il n'y a pas de question stupide !
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais faire une coupe arrêtée et arrêter le moteur sans reculer la pièce me parait une bonne idée. Cela nécessite toutefois de maintenir ta pièce d'une main pendant que tu actionnes le commutateur de l'autre main, donc si tu tenais ta pièce à deux mains il va falloir en lâcher une.
Je ne connais pas cette machine ni son prix ni sa qualité (encore que j'aie une petite idée sur ce dernier point !), mais comme je suis le premier à répondre je vais me faire le porte-parole de 95% des boiseux qui vont répondre :
1) Tout dépend de ce que vous voulez faire, monsieur (ça, c'est la réponse passe partout qui n'apporte rien, d'autant que tu évoques brièvement ce que tu veux faire, mais n'empêche que c'est quand même un peu pertinent comme réponse puisque c'est la base de tout...)
2) Pour le même prix tu auras probablement du super matériel en occasion, un combiné en fonte de 50 ans increvable ou à sauver, donc quel dommage d'acheter un truc en tôle !
Mais revenons à la réponse n°1 et la précision que tu as faite :
ce sera juste pour effectuer de petits travaux
Oui mais... si tu penses que tu as besoin d'un combiné pour effectuer des "petits travaux", c'est soit :
- que ce ne sont pas des aussi petits travaux que ça
- que tu veux te simplifier la vie avec une bonne machine
Et comme tous les petits chatons qui sont fort chou mais qui grandissent, il se pourrait bien qu'un jour, "petits travaux" deviennent "grands" ! Si tu prends plaisir à travailler le bois, tu voudras sans évoluer dans ton matériel, donc dans tous les cas la réponse (2) est (je ne dis pas "la meilleure", mais on va dire...) à étudier de près !
Des chevrons de 60 x 80 tous les 60 cm, c'est bien pour un plancher mais pour les murs je ne pense pas que cela soit nécessaire pour un abri de jardin dont l'ossature supportera juste un bardage.
Par contre n'oublie pas de contreventer ton ossature ! Voici le mien, j'ai fait un contreventement un peu au pif mais depuis 10 ans il n'est pas tombé !
33390... si c'est un code postal, ça me rappelle un endroit où il y a du bon vin, une citadelle et où j'ai habité
Alors débuter le bricolage et commencer par un escalier, ça c'est super ambitieux ! Selon moi (qui n'y connais rien en escaliers !), l'escalier est probablement ce qu'il y a de plus difficile en menuiserie : c'est forcément du sur-mesure, il faut que ça tienne, que ce soit fonctionnel, que ce soit bien calculé pour être agréable à parcourir, que ce soit beau... et les calculs de balancement des marches ne sont pas piqués par les cirons !
Toutefois, c'est quand on ne sait pas que c'est impossible qu'on y arrive alors vous avez tous mes encouragements. Et pour ajouter de l'eau à votre moulin, je vous conseille vivement ce bouquin :
Je l'ai acheté pour savoir un peu ce qu'était un escalier, je n'ai pas été déçu ! Il vous donnera plein d'idées, plein de méthodes, plein de trucs pour que ça tienne debout ou que ça ne grince pas par exemple, et les différentes méthodes de balancement.
Je dirais que l'usage d'une CNC n'est pas en soi un procédé industriel, mais que c'est l'intention qui compte. Si ton objectif est de faire des produits identiques de manière industrielle en grande série, bah c'est de l'industrie ! Si ton objectif est de faire des pièces uniques ou des petites séries, et que dans le procédé il y a l'utilisation d'une CNC, ce n'est pas pareil.
Une autre manière de dissocier les deux, c'est le geste. Que fait l'artisan ? Il travaille la matière pour obtenir quelque chose, et pour cela il a des outils et des compétences. Que fait un industriel ? Il optimise ses processus, sa production, le taux de charge de sa CNC... et pour cela met en place des techniciens qui la nourrissent.
Donc en fait tout est là : dans un cas tu as un gugusse au centre de l'atelier, et autour de lui il y a de la matière des outils, fût-ce une CNC. Dans l'autre cas tu as une CNC au centre de l'atelier, avec un ou plusieurs techniciens qui tournent autour, et de la matière qui y entre et qui en sort.
Tu as des solives partout, il est donc aisé de mettre tes éclairages n'importe où. Pourquoi les mettre contre les murs ? Dans l'option 1, tu vas être à contrejour partout et avoir de l'ombre où que tu travailles. Tu veux régler le guide parallèle de ta machine : tu es à l'ombre (sauf si tu travailles entre le mur et la machine).
L'option 2 est déjà meilleure, si ce n'est que tes deux éclairages centraux sont ensemble, donc tu as un flux de lumière double au milieu, et tu es moins bien éclairé ailleurs.
Conclusion, si j'étais toi, je mettrais les panneaux de manière le plus uniformément réparti sur toute la surface (aucun sur un mur du coup), en essayant de faire en sorte qu'il y en ait un à l'aplomb de chaque grosse machine (si elles restent au même endroit).
L'exemple de la dégau est intéressant. Le panneau lumineux sera plus adéquat du bon côté de la règle, et plutôt vers l'arrière de la machine (je veux dire "côté table de sortie") pour éviter que quand tu t'approches avec une planche, tu n'aies l'ombre de ta tête.
NB : ils ne consomment rien (8 x 40 = 320W en tout), donc tu peux sans problème les alimenter par le même câble en les chaînant les uns les autres. Si tu prends de la marge, genre 1,5 m de mou pour chaque portion de câble (que tu peux planquer entre le panneau et le plafond), tu pourras en déplacer un ou deux si besoin (ils seront vissés au plafond, ça te prendra 2 minutes).
Bah, ce sont des ressorts d'environ 2 à 3 mm de diamètre (ça doit rentrer dans les petits trous au fond du cylindre) et d'environ 3 à 4 cm de long.
Chez moi ils sont un peu tordus et ils se mettent de traviole, je les redresse avec un clou avant de mettre le fer, et je sais que c'est "one shot" : si je déplace le fer dans le logement ou si je le manœuvre une fois de trop, les ressorts se remettent de biais et il faut tout recommencer. Ce n'est donc pas pratique du tout, mais sans ressort, c'est pire !
Reste la question : où en trouver ? Je ne sais pas s'il y en a dans le commerce, est-ce qu'il est possible d'en fabriquer soi-même ?
Quand tu auras mis au point ta solution, n'hésite pas à la partager !
Moi je l'essuie avec une éponge plus qu'humide puis je passe un coup de chiffon. Ce n'est pas très académique mais je ne me plains pas (d'autant que je ne suis pas un as des finitions !). Et généralement je ponce en essayant d'aller dans les coins.
Ceci dit, j'avais vu une vidéo de Boris Beaulant me semble-t-il, où il explique qu'il attend que ça commence à sécher et il donne un coup de racloir. Sur le coup je me suis dit que c'était une très bonne idée, et le coup d'après j'ai attendu que ça commence à sécher et j'ai oublié de donner le coup de racloir, donc caramba encore raté. Mais si tu as la patience...
Bonjour Jérémy et bienvenue sur L'Air du Bois.
Bien que tu veuilles faire un établi différent de celui que je vais t'indiquer (il s'agit du meilleur établi du monde mais il ne paie pas de mine...), je t'invite néanmoins à regarder ses avantages pour que tu aies conscience des inconvénients de celui que tu veux faire. En particulier les établis placés contre les murs servent très souvent à poser des trucs dessus, pas trop trop à travailler.
J'avais une étagère en agglo de 19 pour mes BD, avec une portée de 80 cm. 1 à 2 cm de flambement. Doubler l'agglo je n'y crois pas trop, si ce n'est en collant comme dit Nairod.
Pourquoi pas une séparation médiane ? Sinon une autre solution : faire en sorte que la planche sur laquelle reposent les BD soit amovible. Tous les 6 mois tu la retournes...
Contraindre le bois pour modifier son hygrométrie sans qu'il ne se déforme : "no way" ! Dès que tu lèveras la contrainte il se déformera violemment (s'il ne l'a pas fait avant malgré la contrainte). Donc non c'est une mauvaise idée.
La manière simple, c'est de stocker ton ouvrage dans la cuisine quelques jours avant usinage, et d'essayer d'anticiper les déformations et de les limiter (consulter les valeurs de déformation des différentes essences et en choisir des proches, et surtout de mettre le fil dans le bon sens si c'est possible).
J'ai donc commandé celui-ci pour un peu moins de 100 euros port inclus depuis la Hollande.
Petit coup de chaud : ils m'envoient un mail dans lequel ils disent que compte tenu du covid, de la guerre en Ukraine et de tout ce qu'on veut, ils se réservent le droit de mettre des frais de port. Je leur ai répondu que compte tenu de leurs CGV et des lois qui nous régissent, s'ils voulaient mettre des frais de port il fallait qu'ils le disent avant que je ne commande au lieu de dire après (et après avoir payé). Je n'ai pas eu de réponse, ils ne m'ont pas demandé de payer davantage. Enfin sur le principe je trouve ça un peu cavalier !
Concernant la commande, la photo et l'URL indiquent la dimension 30 x 16 et le texte 30 x 20. C'est bien du 30 x 20. Il faut leur envoyer un fichier vectoriel (le plus simple, c'est du PDF dans lequel on a téléchargé la police de caractère). Si on leur envoie un fichier bitmap, ils le transforment mais c'est plus cher.
Délai : 10 à 15 jour. Je ne vais pas faire du "unpacking" mais voilà l'objet :
60W, pas de thermostat et pas de réglage de puissance.
Bien sûr c'est un appareil électrique de classe I (avec une prise de terre) donc ce serait couillon qu'il y ait un défaut d'où un test initial pour savoir si sa masse est bien connectée à la prise de terre.
Le courant passe donc c'est bon.
Pour ceux qui voudraient savoir pourquoi je fais cela, un peu d'auto-promo :
Ensuite, on remarque que le cadre fait pratiquement la largeur de l'empreinte, donc pas de perte inutile, c'est bien !
Et enfin les tests fonctionnels. Ce qu'ils m'ont dit par mail est rigoureusement exact : avec 60W on peut pyrograver n'importe quel essence (je n'ai essayé que du hêtre mais du coup je n'ai pas de doute), par contre il met longtemps à chauffer. Il faut bien le laisser chauffer 5 à 10 min avant utilisation.
Le premier essai était trop long (4 à 5 secondes, c'est cramé) :
Second essai correct, mais ce n'est pas évident d'appuyer uniformément partout...
Mais on prend vite le coup de main, et si on se débrouille bien il est possible de donner un deuxième coup pour compléter un coin mal gravé (ça bave un peu mais rappelons nous pourquoi on fait cela... il n'y a pas trop d'enjeu !).
Conclusion : je suis super content de mon achat, la dimension 30 x 20 est correcte (j'hésitais avec plus grand mais vu les prix j'en suis resté là, et finalement la marque est discrète mais visible et lisible, il n'y a pas besoin de mieux). Je vais donc pouvoir "signer" mes planches à découper. lamalleencoin va me dire qu'une fois signées je pourrai les vendre plus cher mais comme ce ne sont pas des œuvres d'art que je suis un très mauvais commerçant...
À noter que chez ce fournisseur il est possible de prendre une marque à chauffer manuelle (avec une poignée), ou même juste la marque gravée à adapter sur un fer, mais que les prix sont parfois complètement incohérents (genre marque seule plus chère que marque avec fer électrique...). De même on pourrait penser que plus la marque est grande et plus elle est chère, eh bien pas forcément.
Demande à andrefy s'il peut t'en fabriquer un jeu...
Il m'en a fait un (en métal) il y a 1 an, je ne l'ai toujours pas installé mais en cas de casse j'ai la botte !
Moi je suis bricoleur du dimanche donc je ne fais pas beaucoup de copeaux, mais on se les arrache : voisins qui ont un poulailler, mécano Ducoin qui en met par terre dans son atelier, litière pour animaux, fumoirs...
Bien sûr en tant que pro tu en fais infiniment plus. Peut-être qu'une piste serait chez un composteur (industriel) ?