J'en ai fait deux, en 2019, un en chêne et un en frêne. Dans les deux cas j'ai fait la ceinture dans la même essence que le damier. Je les ai offerts, celui en chêne n'a probablement jamais servi, celui en frêne sert tous les jours à un viandart, non professionnel, qui coupe mais ne donne pas de coups de hache. Il est toujours en excellent état.
Alors justement, je viens de voir que j'allais subir une augmentation de... 25,8% ! Je suis assuré chez April via La Prévoyance, et je pense que je vais refaire le tour des concurrents même si je ne me fais pas trop d'illusions.
Pour autant, je n'oublie pas que c'est l'assureur le prestataire et moi le client, pas l'inverse, et que c'est grâce à nous qu'ils vivent et pas l'inverse non plus. Je vais donc le lui rappeler, ça ne changera rien à son augmentation mais au moins je ne ferai pas d'herpes. Quand c'est bien, il faut le dire, quand ce n'est pas bien, il faut le dire aussi.
Si je comprends bien, il y a une première table bien faite mais aux mauvaises dimensions, et une seconde aux bonnes dimensions, mais bâclée, et tu as affaire à un artisan qui a perdu trop d'argent dans ton projet et qui semble de mauvaise foi.
Ben concernant un "cahier des charges", la réponse de Guilh63 est très claire ; et sur les voies de recours, sans cahier des charges précis sur ta commande, justement, ça va être compliqué.
La question suivante, c'est comment on gère la chose.
- Solution de facilité gratuite : vivre avec cette table et accepter ses défauts.
- Solution de facilité payante : trouver un autre artisan qui reprenne la table et corrige un certain nombre de défauts (pas tous).
Ça c'est à ta main, ça a des chances de marcher.
Actionner la justice (sur la base de quel préjudice, et avec quels éléments de preuve ?) n'a à peu près aucune chance d'aboutir, reste une médiation. Tout artisan doit avoir désigné un médiateur (et l'avoir indiqué dans ses CGV). Avec le risque d'avoir juste perdu du temps pour revenir aux deux premières solutions.
Bonjour Axel03, voici quelques photos du mien, avec de quoi avoir des mesures approximatives. Pour les rainures, bien vérifier que l'écartement correspond aux filetages sur ta machine.
Et si tu en fais un, prend la peine de le publier, ça pourra aider quelqu'un d'autre...
Courage !
J'ai peur que ce soit pas bien terrible mais j'ai pas vraiment d'autres idées
L'autre idée, ce sont les clamex S20, si tu as une lamelleuse, et sachant que ça revient assez cher (1€ à 1,5€ l'unité). Mais c'est facile à démonter et ça a l'avantage des lamellos...
Quand j'ai fait la formation "pack gestion" à la CMA, l'intervenant a été très clair sur le sujet : j'achète un interrupteur 10€, je fais une marge dessus (disons 5€), et je le pose pour 85€, CA = 100€ dont 15 de vente et 85 de prestation.
Alors comme je suis finaud, j'ai posé la question comme toi : "mais je peux vendre mon interrupteur 90€ avec 10€ de pose ?", et il m'a répondu qu'en effet je pouvais prétendre faire de la vente avec de 900% de marge et travailler à 0,5€ de l'heure, mais que cela s'appelait de la mauvaise foi et que l'administration fiscale et l'urssaf n'étaient pas idiots !
Il y a un site web qui donne des statistiques pour chaque métier entre la vente et la prestation, ça donne une idée, et chez moi, je remarque que mes chiffres correspondent assez bien (élec : 35% de vente et 65% de presta). Si je retrouve le site je te donnerai le lien.
Pour ton cas :
- Tu fabriques un meuble et tu le vends, c'est 100% de la vente.
- Tu fais un machin sur mesure que tu installes chez le client, cela consiste à acheter des matières premières, travailler dessus pour en faire quelque chose, et les revendre avec une marge (la valeur ajoutée) + faire une prestation de pose.
C'est donc assez facile à calculer : temps de pose x taux horaire = urssaf prestation ; tout le reste = urssaf vente.
En particulier je compte les frais kilométriques dans la vente.