Il me semble que ceux qui font des panneaux comme sur la photo que tu montres (je suppose que c'est cela que Madame veut), mettent du placage sur du panneau de particules.
Après, s'agissant d'une cuisine, ça bougera moins qu'en extérieur. Donc si tu fais tes panneaux l'été, ils vont se rétracter l'hiver avec le chauffage. Si tu les laisses travailler, ils se rétracteront sans se fendre, et tu auras des interstices plus importants entre les panneaux.
Donc c'est possible en faisant les panneaux de porte verticaux (charnières sur le côté, le panneau perdra quelques mm de large l'hiver) ; et des façades de tiroirs horizontales (avec un montage qui permet de les laisser travailler verticalement). Et pareil : l'interstice augmentera l'hiver.
Ce sont tous les mêmes, fabriqués dans la même usine en Chine, avec juste la couleur qui change en fonction du fournisseur, et de la longueur des tiges métalliques verticales, qui te donnent la capacité (si tu en veux un de 300 litres, tu en achètes un de 160 litres et tu changes les 3 tiges pour des plus grandes !).
J'en ai un à ces prix-là et il est très bien pour un amateur. Pour un pro, c'est tout le système d'aspiration qu'il faut concevoir proprement. Voir les pas à pas de Mig.
Moi j'usinerais une gorge dans la pièce de bois et j'y cacherais un solénoïde alimenté par induction (via un électro-aimant caché dans la tige creuse), ainsi en principe ça tiendrait un peu par lévitation magnétique, et puis je ferais des stries vers le bas de la tige, pour faire un freinage par courants de Foucault au cas où la pièce de bois vienne quand même à tomber...
Enfin je dis ça mais il y a peut-être plus simple, mais je ne vois pas comment.
C'est raisonnable, par contre en fonction de la puissance de ton moteur, tu pourras prendre des passes plus ou moins importantes. Quand ça commence à peiner, un seul moyen : affûter les fers ! Et si tu dois aller les poser chez un affûteur et les récupérer la semaine d'après, il est bon d'en avoir un second jeu, et il est surtout bon de savoir les affûter soi-même !
Hum... j'ai bien envie de dire que la température et l'hygrométrie sont des "fonctions d'état", qui ne dépendent pas du chemin parcouru. Donc si ton meuble est à 15% d'humidité interne et qu'il passe à 7%, que ça se fasse lentement ou rapidement, il va se rétracter. Si tu l'as conçu pour le laisser se déformer, il va bouger et tu auras des petits désaffleurs, si tu l'as verrouillé de tous les côtés, il va se fendre.
Ceci dit, ce n'est pas une science exacte, et la méthode de jeanbar3 ne peut, au pire, pas nuire. Car un changement de milieu rapide sera forcément pire qu'un changement lent, donc autant mettre toutes les chances de ton côté.
Alors alors.
Ce que tu montres avec une flèche rouge sur la photo n'est pas un disjoncteur mais un fusible (qu'on voit bien sur la 3ème photo), enfin ce n'est qu'une question de vocabulaire. Ceci dit, c'est dommage que ce ne soit pas un disjoncteur, ça aiderait.
Ce que tu appelles adaptateur tri vers mono, c'est juste un câble entre deux prises de forme différente, et ça ne résout pas le problème initial qui est de comprendre pourquoi la mise en route fait fondre le fusible.
En tout cas si l'interrupteur différentiel ne saute pas, c'est que tu n'as pas de défaut d'isolement. À ce stade du diagnostic, je vois deux hypothèses :
1- surcharge au démarrage
2- surcharge au démarrage
Dans l'hypothèse 1, effectivement comme tout moteur de machine avec pas mal d'inertie, l'appel de courant au démarrage est important et peut faire fondre le fusible (dans ce cas tu as raison, passer à un fusible de 20, 25 ou 32A peut résoudre le problème),
Dans l'hypothèse 2, il y a un dur mécanique, des frottements excessifs ou je ne sais quoi au niveau du moteur, qui fait qu'il appelle trop de courant. Dans ce cas, ce n'est pas le fusible qui est mal calibré mais la machine qui a un défaut, et si tu montes le calibre, tu vas cramer la machine.
Comment valider ou non l'hypothèse 2 ?
- débrancher la machine et faire, si c'est possible, tourner le moteur à la main pour voir s'il tourne facilement.
- si tu peux désolidariser le moteur du reste (si tu peux enlever une courroie par exemple), faire tourner le moteur à la main, et si c'est correct, brancher et démarrer le moteur à vide. Si ça démarre bien, ça valide l'hypothèse 1 => du pourras tenter du 20A, 25, 32 si besoin.
- brancher la machine ailleurs, sur une installation électrique qui a des disjoncteurs. Ceux-ci sont faits pour permettre une brève surintensité au démarrage. Ça peut aussi valider l'hypothèse 1.
Dans tous les cas, si tu n'y connais rien en électricité, n'improvise pas, fais-toi aider. Et si la machine est neuve, ne tente pas des démontages olé olé, ce serait bien de lever le doute, et si elle a un défaut, la retourner au sav. Et sache que toute singularité dans le circuit électrique est un risque supplémentaire de défaut, de surchauffe, de panne... Donc les adaptateurs, rallonges et autres équipements intermédiaires, moins il y en a, mieux c'est !
Moi je trouve bien que ça reste open, mais en effet c'est un peu pénible de se rendre compte tardivement qu'une question est ancienne (et d'avoir, comme Medalegno l'impression de "se faire avoir", bien qu'il n'y ait pas d'arnaque).
Du coup, faire en sorte que les vieilles questions soient plus facilement identifiables comme étant anciennes ? Certes on peut voir la date, mais ce n'est pas la première chose qu'on regarde...
J'en ai fait deux, en 2019, un en chêne et un en frêne. Dans les deux cas j'ai fait la ceinture dans la même essence que le damier. Je les ai offerts, celui en chêne n'a probablement jamais servi, celui en frêne sert tous les jours à un viandart, non professionnel, qui coupe mais ne donne pas de coups de hache. Il est toujours en excellent état.