
trente six seb tu ne crois pas si bien dire :

Oups ! Je me suis trahi (mes enfants prétendent que je vire vieux con... auraient-ils raison ?)
Allez ok : Heures pleines / heures creuses.

trente six seb ah mais toi aussi tu as des références culturelles de haute volée !

trente six seb ahhh le compteur bleu !

SebD merci !
Je pense que le mot "télérupteur" est dérivé de "interrupteur", donc avec la connotation "installation domestique". Sinon c'est pareil mais les relais sont généralement monostables (et pareil pour les contacteurs), alors que les télérupteurs sont bistables.
Pour ceux qui ne connaissent pas ces termes, monostable signifie qu'il y a un ressort de rappel, et que dans une position il faut l'alimenter en permanence, dans l'autre position il est au repos. Pour un bistable, les deux position "on" et "off" sont au repos, et on n'alimente la bobine qu'une fraction de seconde pour changer d'état.

rapabois merci !
Pour le compteur noir c'est dommage en effet, mais tu n'en n'aurais pas fait grand chose (j'en avais un que j'utilisais parfois et un beau jour il a flashé...).
Tiens, petit quiz n°2 : quelle est la différence entre un compteur noir des années 60 et un compteur bleu des années 60 ?
Indice n°1 : il y a même deux différences... cherchez bien !
Indice n°2 : ce coup-ci Olivier Vernhettes devrait trouver !

Bien vu ! La première différence, c'est la teinte de la peinture (+ le métallisé), et la deuxième différence ??

Hé non !
La première différence, c'est la teinte de la peinture, la seconde, c'est l'âge de la peinture (plus récente) ! Véridique. Et désolé pour le coup bas, Olivier Vernhettes !
Mon père était agent EDF à cette époque, et il était payé à repeindre les compteurs ! Les noirs étaient échangés contre des bleus, repeints et remis dans le circuit.

Olivier Vernhettes oui mais il faut remettre la chose dans le contexte... Y a-t-il une grosse différence entre l'usage qu'on a de l'électricité aujourd'hui et celui des années 80 ? Pas vraiment : on s'éclaire, on se chauffe, on fait la cuisine, le ménage, on lave du linge on regarde des écrans... En 40 ans il ne s'est pas passé grand chose.
Il y a 1 siècle personne n'avait l'électricité, quelques uns avaient le gaz, et c'est un veilleur qui passait le soir ouvrir le robinet pour alimenter leur maison, et qui repassait plus tard le fermer ! Puis il y a eu l'électricité pour l'éclairage, puis il y a eu la guerre. En 46 tous les petits producteurs ont été nationalisés pour faire une grosse entreprise avec un réseau commun, des normes communes, un tarif commun, etc.
Mon grand-père était électricien. C'était quoi son boulot ? Il réparait des postes de radio et des moulins à café électriques (110V) et il vendait des machines à laver. Et quand il vendait une machine à laver, il fallait installer la prise de courant qui allait avec ! Donc tu vois, en à peine 25 ans on passait de la préhistoire au Moyen-Âge ! Et avec cela le confort... les femmes allaient pouvoir faire autre chose de leur journée que de s'emmerder avec les machines à laver à rouleau et manivelle.
Encore fallait-il "vendre" ce rêve, d'où les publicités qui ont super bien marché pour vendre le "confort bleu", associé au "tarif bleu", encore d'usage aujourd'hui. Des milliers de compteurs bleus neufs ont été installés à des gens qui n'avaient pas l'électricité, et pour les autres, on remplaçait le noir par un bleu.
Jusque là, chaque producteur d'électricité avait son propre tarif et ses propres compteurs (noirs), mais vu que c'était les mêmes, un coup de peinture suffisait à les rendre bleus. Je suppose que certains producteurs avaient des compteurs différents, ceux-là ont dû être jetés.

Argh ! Tu vas encore m'accuser de faire les choses à moitié...
Mais non, je n'ai pas prévu d'en parler pour plusieurs raisons. Déjà, il me semble que Mig en parle dans l'un de ses pas à pas, je ne veux pas faire de redondance.
D'autre part, je n'y connais rien en électricité statique ! Je serais incapable de calculer "combien" il en faut et comment la produire pour arriver à faire exploser un volume d'air avec de la sciure en suspension. Du coup, si c'est pour dire "faisez gaffe les gars, ça peut exploser", qu'est-ce que cela apporterait ? Et puis il me semble que les tuyaux d'aspiration sont anti-statique, donc y a-t-il vraiment un risque ? Perso je ne maîtrise pas.
Enfin le "cadrage" de ce pas à pas, ce n'est pas "comment concevoir votre installation électrique pour être au top" mais "que faut-il vérifier (sans rien ouvrir ni rien démonter), sur votre installation existante (qui n'est de toute façon pas aux normes) pour être quand même en sécurité". L'idée est plutôt de donner les clés pour savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. Après, au moins tu sais où tu mets les pieds.
Et du coup, contrairement aux apparences, je veux rester dans du "pratique". Je ne peux pas éluder l'aspect théorique car j'estime qu'il faut comprendre. Faisez gaffe les gars parce que l’électricité c'est dangereux n'a pour moi aucun intérêt, mais faisez gaffe les gars parce que si la table de votre machine est à 230V, et le sol à 0V, le courant qui va vous traverser va passer par votre coeur, ben là on voit l'enjeu... Là le plus gros de la théorie est fait, on va s'orienter vers du concret !

Franchement, je ne sais pas. Mettre un isolant à la terre n'a pas de sens, et faire passer un fil de cuivre dénudé à l'intérieur de tes canalisations est-il efficace ? Mystère ! L'électricité statique, c'est des électrons qui, comme son nom l'indique, restent où ils sont, donc pourquoi iraient-ils se jeter sur ton fil de cuivre ? Si c'est parce qu'ils sont en surnombre et se repoussent, très bien mais il aura fallu que la majorité reste sur les parois pour repousser les autres. Donc l'efficacité n'est pas totale.
D'autre part, comment utiliser ces électrons pour faire une étincelle ? Il faut créer un champ de quelques milliers de volts, mais comment ?
Enfin quelles sont les conditions requises pour rendre l'atmosphère du sac explosive ? Il y a bien des silos de grains qui ont explosé à Blaye dans les années 90, mais je n'en sais pas plus.
La seule piste que je voie, c'est les archives de l'INRS où tu trouveras peut-être des données sur le sujet.

trente six seb regarde les conditions générales et particulières de ton contrat, c'est le seul juge de paix.
Mig merci pour ta réponse rassurante, et n'hésite pas à compléter ou corriger si je dis des bêtises...

Whouh! Tous ces trucs tout vétustes et ces prises partout, c'est chez toi?
Mais oui ! Ne dit-on pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés ? Mais bon, j'ai un peu forcé le trait, le petit tableautin de l'établi est un peu craignos mais à part cela, c'est pas trop mal. Et surtout mon tableau électrique est presque parfait (il ne manque qu'un truc qu'on verra dans un prochain chapitre). Comparé à celui que tu as montré en photo, il y a un monde. D'ailleurs si tu es d'accord, j'aimerais utiliser tes deux photos dans un prochain chapitre...

SebD hum... c'est même pire que tu ne crois : c'est un AU bipolaire 10A ! Donc absolument pas fait pour cela.
C'est quoi que tu appelles "double canal" ?

SebD ah oui ok (moi j'appelle cela une redondance ou une "voie B"). Mais de toute façon je compte bien, dès que j'aurai fait mon Rakamachine (TM) avec tableau électrique intégré pour alimenter la Lurem, enlever ce coup de poing et le mettre sur la scie à ruban avec, effectivement, un vrai contacteur tri alimenté selon une logique "à manque tension". Par contre je n'avais pas pensé à mettre les deux contacts du coup de poing en série, c'est une bonne idée !

benjams oui, ce sont ces douilles avec "alimentation bilatérale" qui sont désormais interdites. De même, il y avait des douilles avec un petit interrupteur rotatif intégré.
Il y a plusieurs questions dans ta question !
Phase, neutre ou les deux ?
Le DDR protège en cas de contact avec la phase parce que le neutre est censé être au même potentiel que la terre. Donc en principe si tu touches un fil bleu il ne t'arrive rien, mais ce n'est pas une science exacte ! Les enfants, ne faites pas cela chez vous !
Déjà parce que le "schéma de liaison à la terre" est en principe "TT" (le neutre du poste est relié à la terre, et ta maison est reliée à ton jardin), donc ton neutre est relié à la terre du poste et non de ton jardin, alors que tes pieds sont reliés à la terre qu'ils touchent. Il peut y avoir une différence entre les deux puisque la terre est mauvaise conductrice, et au delà de 50V, ça commence à être dangereux.
Le DDR a-t-il besoin de la terre pour protéger ?
Bah, oui et non... D'un point de vue pratique tu as raison, d'ailleurs il n'est lui-même pas relié à la terre. Il se contente de regarder la différence entre le courant qui part et le courant qui revient. S'il y a une différence, le courant résiduel est peut-être en train de passer par toi, donc il coupe.
Mais si la machine est reliée à la terre, dès que sa masse touchera un conducteur, le courant passera à la terre et le DDR déclenchera, c'est donc beaucoup plus sécurisant parce que là, le courant n'a pas besoin de passer par toi pour le faire déclencher.

C'est vrai, et ça donne la même chose que sur le câble de mon compresseur. Et pourtant, sur le compresseur non seulement je n'ai jamais tiré sur le fil, mais en plus c'est le genre d'appareil qui reste branché en permanence. Comme quoi juste le temps qui passe fait bien fatiguer le matériel...

Je ne savais pas que cela existait, du +110 / -110... Je ne sais pas comment ils font (mettre le milieu d'un auto-transfo à la terre ?) ni quel est l'intérêt...

110V ils sont fous ! C'est hyper dangereux... Selon la tension tes muscles réagissent pas de la même manière : le 220V te repousse, tandis que le 110V te contracte et tu restes collé. C'est, paraît-il, une des deux raisons qui ont conduit à passer à 220V dans les années 60 (l'autre étant la possibilité d'avoir plus de puissance sans avoir besoin d'augmenter la section des conducteurs).

Oui mais... tu en connais beaucoup des matériels électriques fabriqués l'année de ta naissance et qui marchent aussi bien que toi ?

Merci HoxCa, et mes excuses de t'avoir accusé injustement ! J'ai prétendu que personne ne prenait la peine de tester régulièrement ses interrupteurs différentiels, mais je me doutais bien qu'il y avait quelques exceptions...
(NB : moi je ne le fais jamais, mais promis je commence à Noël !)
Et donc en effet il va falloir casser un billet, sachant que ça se trouve aussi d'occasion. J'ai déjà entendu qu'il fallait éviter parce qu'on ne sait pas s'il peut être en défaut, mais il est assez facile de le contrôler une fois que tu l'as, avec le bouton test et avec un contrôleur type VT35. Le gros tétra Merlin Gerin qu'on voit dans une des premières photos ci-dessus a été trouvé dans une brocante... et il marche très bien !
Concernant la télécommande de l'aspiration, nous avons quelques pas à pas en stock :

Merci pour ces remarques, cocoM, toutefois il faut évaluer le risque et les causes de départ de feu. Par exemple si tu sors de l'atelier 5 minutes pour, heu, aller chercher un truc chez le voisin, et que quand tu reviens la moitié de l'atelier est en feu, évidemment tu ne vas pas attaquer le feu ni même couper le courant, tu vas te mettre en lieu sûr et appeler les pompiers.
Maintenant tu es dans l'atelier et il y a un départ de feu. Pourquoi ? Le bidon d'essence de la tondeuse qui s'est allumé tout seul ? Non bien sûr. Les départs de feu probables, c'est :
- une combustion de sciure à cause d'un câble qui surchauffe,
- une combustion de sciure à cause d'un jet d'étincelles d'une meuleuse (je profite de l'occasion pour rappeler que les étincelles visibles proviennent du carbone de l'acier... donc si tu meules de l'alu, il n'y a pas d'étincelles mais le phénomène est le même, c'est juste invisible donc moins alarmant mais tout aussi dangereux)
- un moteur d'outil électroportatif qui prend feu
- un moteur de grosse machine qui prend feu
- le tableau électrique qui noircit et se consume
- une poubelle avec des chiffons gras qui prend feu à cause d'une projection chaude ou de paille de fer qui touche une pauvre pile 4,5V
...dans tous les cas, il y a un combustible, de l'air et de la chaleur.
Du coup, là où je ne suis pas d'accord avec toi (mais je ne prétends pas avoir plus raison que toi, l'important est d'en débattre, je te donne mon avis), c'est deux choses.
1) Courir jusqu'au tableau électrique ou courir jusqu'à l'extincteur, pour moi c'est pareil. S'il y a de l'électricité dans l'équation, il faut mettre l'atelier en sécurité avant d'entreprendre quoi que ce soit. S'il n'y a pas d'électricité dans l'équation (ex : meuleuse + poubelle + chiffon gras, tu pose ta meuleuse et tu découvres la poubelle en feu) : alors tu peux attaquer directement avec ton extincteur ou un seau d'eau. Perso je claque un extincteur tous les 3 ans au boulot, donc je suis plus à l'aise avec le seau d'eau ! Et avoir un seau d'eau dans son atelier pour se laver les mains ou nettoyer des trucs, ça ne mange pas de pain !
2) Que les pros m'arrêtent si je me trompe, mais un extincteur à CO2, c'est bon pour une armoire électrique fermée, que nous n'avons pas souvent dans un garage. Si tu balances le CO2 sur un moteur en feu, il s'éteint et se rallume 20s après (car ça n'a pas supprimé la chaleur). Et encore une fois, cela ne s'utilise pas du tout de la même manière qu'un extincteur à eau ou poudre donc si tu n'as pas été formé, tu ne vas rien faire de bon.
Et donc pour en revenir aux hydrocarbures, quelle est la probabilité de mettre le feu à ton bidon d'essence ? Quasi aucune, à moins de meuler comme un bourrin devant le bidon (les enfants, ne faites pas cela chez vous !). Et quelle est la probabilité de mettre le feu au placard à aérosols ? Si la poubelle que tu as allumé tout à l'heure est placée pile en-dessous du placard et que celui-ci commence à être méchamment allumé, il n'y a qu'un chose à faire : t'enfuir avant l'explosion !
Nous remarquons que, concernant le risque de feu d'hydrocarbures dans l'atelier, la seule solution valable, c'est la prévention ! On ne met pas de carburant et de comburant (certains produits de jardin) dans le même placard ; on limite les quantités ; on éloigne tout ce petit monde des circuits électriques et de l'éclairage ; on le met en hauteur ; on range les aérosols quand on n'en n'a plus besoin...
Et pour la couverture anti-feu tu as raison, c'est plutôt fait pour éteindre un humain.

Hello Midwo, je dirais que le plus gros risque est d'accrocher un tube en manipulant une planche, qu'il casse et te tombe dessus, et que tu en aies plein les cheveux et les yeux si tu as le réflexe de lever la tête. Donc les néons avec coque sont salvateurs !
Quant à l'étanchéité aux poussières, je ne sais pas s'il y a un risque mais je pense que ça ne chauffe pas plus qu'une lampe normale. Perso j'en ai chez moi depuis 10 ans, j'ai usiné du MDF, je ne les ai jamais nettoyés, et je dors sur mes deux oreilles !

Voilà c'est ce que je pense : tout dépend de quel appareil on parle. Le pur résistif, je comprends, le reste (moteurs...) dépasse mon entendement.
Pour du résistif pur (lampe à incandescence par exemple), nous avons 3 relations :
- P = U x I
- U = R x I
- R = rho x L / S
Donc ce qui est constant, c'est la résistance qui dépend du matériau (rho) et de la géométrie (L / S).
À partir de [2], si tu fais varier U avec R constant, ça modifie I => I = U / R. Et quand tu injectes ça dans [1], il vient que P = U² / R. Donc ta lampe de 100W sous 230V, elle va faire 113,5 W sous 245V.
Maintenant pour un moteur je n'y comprends rien. Certains tournent à la même vitesse quelle que soit la tension, d'autres non (par exemple ta perceuse, ton aspirateur...). Si le moteur tourne à la même vitesse quelle que soit la tension, alors il est logique que comme dit Mig l'intensité diminue (et la puissance reste constante, ce qui est logique aussi : elle dépend de la charge appliquée au moteur). Mais cela me dépasse, je suis nul en élec...

SebD pourtant une fois j'ai testé le variateur de l'aspirateur, et il me semble bien que ça faisait varier la tension... C'est un truc tout simple (et forcément pas cher) qui ressemble à un transistor (un thyristor ?). Je sais que les thyristors peuvent être utilisés pour hacher la sinusoïde mais ça requiert un peut d'électronique supplémentaire. Ou est-ce que le fait de faire varier la fréquence avec ce truc ferait "mécaniquement" varier la tension que j'ai mesurée ? Là encore c'est bien au-delà de mes connaissances.

Merci MICHEL06 ! Je vais encore faire un article de synthèse et boucler le sujet, ce qui n'empêche pas de continuer via les discussions, si une question est posée et si je suis capable d'y répondre. Je ne vais pas parler du triphasé parce que ça sort du sujet de la sécurité électrique (je voulais aussi parler du fameux compteur Linky, mais non, c'est hors sujet).
Concernant l'utilisation d'une rallonge enroulée sur un touret, c'est vrai qu'on dit qu'il faut l'éviter parce que cela provoque une induction magnétique (comme les plaques à induction) qui chauffe (comme les plaques à induction). Mais pour que ça chauffe il faut quelque chose de ferreux dans le champ, et il faut de la puissance (donc alimenter un gros moteur et bien tirer dessus). Ça c'est la théorie, donc je suppose que la plupart du temps on ne risque rien, mais que si les (mauvaises) conditions sont réunies, on risque de se brûler en ramassant une pièce métallique à côté du touret, voire de mettre le feu à la sciure. Dans les faits, est-ce que ça arrive ? Je ne sais pas.
Honnêtement, je ne me suis jamais amusé à dérouler complètement un touret et à mettre la rallonge en vrac avant de l'utiliser, surtout que généralement j'utilise le touret quand j'ai besoin d'une grande longueur, donc de fait je le déroule. Mais si tu as des infos ou une expérience malheureuse avec un touret, ça m'intéresse.

tarpan je pense que comme dit Valentin S, ça dépend du type de moteur. Pour ton moulin à soupe la réponse sera oui, mais pour une machine à bois, plutôt non : la puissance consommée dépend beaucoup plus de la charge du moteur. A vide il consomme peu, alors que pendant l'usinage il consomme beaucoup plus. C'est là que la tension a probablement bien moins d'influence, et que par conséquent en cas de tension faible l'intensité augmentera.
Je dis ce que je crois comprendre, à prendre avec des pincettes !

tarpan à puissance équivalente, le P de "P = U x I" est fixe, et tu fais varier U, donc ça occasionne que I varie à l'inverse de U.
Mais je me méfie des raisonnements simplistes... un moteur électrique, c'est un machin compliqué !

tarpan oui, parce que le moteur électrique est un objet de la vie courante qui est pourtant trèèèès compliqué ! Et de plus il y en a plein de types différents dont les fonctionnements sont différents. Par exemple j'ai appris récemment que certains moteurs pouvaient être alimentés par du courant continu ou alternatif (ce qui me parait impensable, et pourtant...).
Du coup entre les gens qui ont de vraies connaissances, ceux qui affirment sans savoir, ceux qui croient savoir mais qui ne font que répéter ce qu'ils ont pu lire ou entendre, ceux qui comme moi essaient de déduire de leurs maigres connaissances mais qui se plantent parce que "P=UxI" est un peu trop léger pour expliquer le fonctionnement d'un moteur... tu vas lire tout et n'importe quoi sur les forums. Pour bien comprendre je crois qu'il n'y a pas le choix, il faut un vrai prof et des vrais cours !

Midwo ouhlà ! Je ne sais pas. Je n'ai pas vu de limitation de ce genre dans le bouquin rouge, mais je n'ai pas étudié le chapitre dédié aux installations communes des immeubles collectifs. Pour du résidentiel "classique", la question ne se pose pas.
Donc je ne peux pas te répondre pour la norme, mais je peux te donner un avis global : il ne faut pas que ta maison brûle. Si tu mets des tableaux en cascade, il faut t'assurer que chacun est alimenté par des fils de section suffisante pour l'intensité globale de tout ce qu'il alimente (circuits + sous-tableaux).
Juste un détail : sur le disjoncteur principal "EDF", tu n'as le droit de brancher qu'un fil par phase. Donc si tu mets deux tableaux en parallèle, il faut un bornier qui alimente chaque tableau, et pas un branchement direct des deux tableaux dessus.

MonsieurBella merci !

Avec une superbe épissure isolant contre isolant sur le fil de terre de l'ancien tableau !
(non je plaisante, ça ressemble plus à un fil de terre accroché dans un coin pour fermer la porte du tableau...)

Merci !
Apparemment la NF C15-100 s'applique à toute installation BT, donc < 1000V. Donc elle s'applique à ton atelier artisanal, et même à une usine le cas échéant. Par contre mon pas à pas ne concerne que ce que je connais ! Je vais modifier la précaution rhétorique dans l'introduction.
Concernant les fils coudés, c'était la mode à l'époque, ça ne l'est plus maintenant... l'important est de ne pas abîmer les fils lorsqu'on les coude. Par contre ce serait inutile voire contreproductif de les "découder" (tu risques de les abîmer davantage). Cela dit, personnellement je pense qu'il y a plus important à s'occuper que de ça : des câbles abîmés par exemple !

Mikeleg oui, ils indiquent les principaux apports de l'amendement 5 de la norme (qui est sorti en 2005), sans remettre en question ce qui existait déjà depuis les amendements précédents.
Dans l'air du temps, aussi, on passe de la RT2012 à la RT2020, ce qui n'a pas de lien direct avec les normes électriques, mais qui est quand même un petit peu intriqué.

philipili oui cela peut paraitre surprenant mais ce n'est pas une caricature, l'électricité passe bien par la terre de ton jardin, sous la route, sous les jardins des voisins, etc. et sur plusieurs centaines de mètres ! Quand j'étais à Lyon, un prof nous avait dit que lorsqu'ils ont construit le métro (les rails étant conducteurs, et au même potentiel), ils avaient mesuré une ddp de 20V entre la terre aux deux bouts du tunnel. C'est parce que la terre est mauvaise conductrice. Mais quand il a plu elle est meilleure conductrice, tu es mieux protégé.
Et donc, comment le courant sait-il où aller ? Si tu prends une pile 4,5V et une ampoule, reliés par des fils de 1m de long. Tu fais toucher les fils et ça s'allume. Ensuite tu prends une plaque métallique d'un mètre au carré, et tu mets un fil de chaque côté : la lampe s'allume aussi parce que la plaque est conductrice. Malgré sa taille énorme par rapport à ta petite installation, le courant sait par où aller. Comme de l'eau qui coule dans une rivière : elle prend le chemin le plus aisé (plutôt pentu et avec le moins de pertes de charges possible). Pour l'électricité c'est pareil : le courant va vers un endroit où le potentiel est le plus faible possible, et via le matériau le moins résistant possible.
Et la mer attire bien toutes les rivières du monde !

philipili +1 à benjams et pour répondre à la question très pertinente que tu poses sur les vers de terre, oui il y a bien un risque de les électrocuter, mais par chance ils sont petits donc ils s'en sortent. À l'inverse, un cheval ou autre grand animal peut mourir foudroyé lors d'un orage, même si la foudre ne tombe pas sur lui. En effet la ddp entre ses pattes de devant et de derrière peut être mortelle lors de la circulation du courant. Nous les humains, avec nos pas de 50 cm, on risque moins.

Terkou OK, par contre c'est 50 euros l'impression (je t'envoie mon RIB par mp). Ah Monsieur, L'Air du Bois c'est comme ça, on n'a rien sans rien !
Non je rigole bien sûr, merci pour le compliment !

Merci pour le compliment, MICHEL06 mais ne nous trompons pas : je suis compétent pour faire une installation électrique domestique, mais pas pour du pro, et surtout... je n'y comprends rien en électricité !
Les moteurs, les champs tournants, la f.e.m, la cos(phy) et le racine de 3, les déphasages, la loi de lentz ou de lorentz, la puissance active et réactive (oui, pourquoi on dit 9kVA et pas 9kW...),bref, tout ce qui fait tourner un moteur et tout ce qui se passe dans un fil électrique, c'est complètement abscons pour moi. Et chaque fois qu'on m'explique je comprends, mais le lendemain c'est fini.
Le domaine est très vaste mais là où tu as raison, c'est que sur le nombre de boiseux qui passent du temps ici, on doit pouvoir trouver les compétences complémentaires les uns des autres.

Guillaurent mais oui il est beau ton tableau ! Le seul truc esthétique que j'aurais fait, c'est mettre une grosse goulotte verticale (ou un chemin de câble) au lieu des 6 ou 7 tubes IRO (qui ne sont pas nécessaires puisque c'est du câble à l'intérieur). Mais c'est purement esthétique !
J'ai abandonné l'idée de cartographier le réseau électrique actuel comprenant 6 tableaux en tout...
Ça par contre je le ferais, au moins la cascade et les gros éléments. Cela te permettrait au passage de vérifier qu'il n'y a pas un petit bouclage intempestif...

Merci BenoitC ! Pas que tu abuses, mais nous sommes sur L'Air du Bois, pas sur L'Électricité dans l'Air, donc j'en reste aux bases de la sécurité électrique, dans l'atelier amateur, et que chacun peut vérifier sans rien démonter. L'idée était aussi de démystifier la chose électrique (ce n'est pas si compliqué !) et d'être plus à l'aise avec. Mais hors de ce cadre mieux vaut aller voir des pros qui seront plus à même de conseiller en fonction de l'atelier, du contexte, des besoins, du budget...

Oui mais c'est le même principe que les éclairs, en plus inoffensif : 230V sur 100m par exemple, fait un gradient de l'ordre de quelques volts par mètre, donc les vers de terre et le chevaux ne risquent rien. Après, courant continu ou alternatif, ça ne change rien au courant, qui prendra physiquement le chemin de moindre résistance pour fermer la boucle. Sur ce coup-là, phase / neutre ou + / -, c'est pareil.

dans l industrie on ne relie pas toujours la terre et le neutre , on appelle cela un neutre impédant , dans ce cas là on gère les fuites différemment , par des contrôleurs d isolement qui alarment voir qui disjonctent une installation
C'est donc à cela que sert le schéma "IT", MICHEL06 ? Je savais qu'il existait mais pas son utilité...

Boisenformes la norme n'est pas faite par les fabricants, et franchement pour avoir lu le bouquin rouge, je trouve la NFC 15-100 très bien faite, et pas excessive. Tout ce qui est dedans répond bien aux objectifs de protéger les gens et le matériel.
Je n'ai rien lu sur les aspirateurs à copeaux, si ça existe c'est dans des textes sur le monde pro peut-être.

Merci !
Pas que je sois moderniste mais les machines à vapeur me semblent bien plus dangereuses que les machines électriques...

nireves envoie-moi des photos du matériel (et du bout du câble de la résistance, et du départ électrique où tout ce bintz était branché), je te ferai un petit schéma.

Pré-débit et rentrer les planches à la maison quelques jours / semaines. Je te donne mes spots les plus courants (acceptation sociale plus ou moins grande de la part du conjoint...) :
- Sous le canapé s'il y a de la place
- Derrière le meuble télé si tu en as un
- Au-dessus de la bibliothèque
- Au-dessus de toutes les armoires
- Dans le dressing
Éviter de poser directement sur le sol, surtout sur une moquette...

C'est vrai que le tome 2 du bouquin de technologie des métiers du bois donne la mauvaise méthode pour faire une feuillure.

Mais ma grand-mère disait toujours : "Ce n'est pas parce qu'un bouquin de technologie des métiers du bois dit de faire une connerie sur les feuillures qu'il faut vraiment la faire" !
(ma grand mère était pleine de bon sens...)

Artisan partie 1 : le bois, partie 2 : les ouvrages, partie 3 : outillage et quincaillerie, partie 4 : les produits.

Mais là il n'est pas question de faire une feuillure à la toupie mais à la scie, et rappelez-vous que le malheur arriva par une réflexion certes un poil exaspérante mais néanmoins pertinente d'un certain Benoît qui accusa un certain Samuel de 1) ne pas faire correctement, 2) prendre des risques, 3) preuve en est que le carrelet fut éjecté en fin d'usinage, 4) ne pas avoir supprimé la chose au montage vidéo, 5) ne pas avoir pris en compte ses remarques et corrigé sa vidéo, et 6) l'avoir accusé en retour de porter une montre.
À la toupie il n'y a pas de risque d'éjection du carrelet puisque celui-ci est transformé en copeaux, mais à la scie, le risque existe, preuve avec la vidéo de Samuel (ma grand-mère avait toujours raison !).
Pour la question du calibrage vous avez raison, je suppose toutefois que si l'on fait un lot de pièces, il est probable qu'elles aient toutes les mêmes dimensions (donc faire une languette bâtarde n'est pas si grave). Et sinon je vois une solution simple pour faire à la manière de Samuel sans risque d'éjection : mettre un martyre derrière la pièce à usiner.

Oui ils en parlent, de manière pas aussi détaillée que dans le pas à pas de Sylvain. Pourquoi cette question ? Quel rapport avec la feuillure usinée avec le carrelet contre le guide ou avec le carrelet à l'air libre ?

kaj non pas du tout, bonne année aussi !

Kentaro oui d'ailleurs ça me rappelle un manche de maillet très particulier, que je n'ai pas retrouvé dans les créations. Ce qui prouve qu'il n'y a pas besoin des EPI pour trouver des plaisirs subtils dans les outils à main !
NB : en cherchant, avec cet œil nouveau, tous les maillets de la création, je me suis rendu compte qu'un grand nombre de boiseux avaient de quoi faire des explorations fort subtiles aussi, ou pas subtiles du tout, c'est selon le point de vue !
Mais on s'écarte du sujet. Concernant les EPI, il y a les risques, il y a la perception qu'on a des risques, il y a aussi les habitudes. Beaucoup de gens me disent qu'ils ne peuvent pas travailler avec des gants, moi je ne peux pas sans. Quant au plaisir de travailler sans être gêné, ça marche dans les deux sens. On peut être gêné de travailler dans un scaphandre, mais on peut aussi être gêné de travailler avec le bruit criard d'une scie circulaire, et être bien plus à l'aise avec un bon casque anti-bruit. C'est pour cela que chacun voit midi à sa porte...

etiennedesthuilliers la méthode est bonne si l'on ne s'épuise pas à trouver un tourneur... mais je la garde sous le coude, merci pour l'idée.

JPLegno bonne idée, quoique ce site est souvent très cher (pour des chutes...).

Merci racmterrof, 123roulement vendent des roulettes également ?
Tu as bien vu pour l'excentrique, je suis justement en train de rédiger un pas à pas sur le sujet...

Padou je vais essayer de les contacter, merci pour le lien !

dBPs les roues de roller sont en caoutchouc souple, là il faut du très rigide...

Pour le coup c'est la seconde fois que je travaille à la main, avec mon matériel pas trop trop folichon, pas trop trop bien affûté... mais là encore je reconnais que j'ai pris plaisir à faire des "vrais" copeaux.
Mais alors il y a un truc qui me fait cruellement défaut : un vrai établi ! Quand tu vois l'installation de bricolo-du-dimanche que j'ai dû faire pour avoir un plan de travail à peu près stable...

C'est du 3 plis de 27mm (ma dernière chute). Superbe ta clé anglaise, j'en ai déjà vu une (chez un de mes vrais grands-pères ?), peut-être même que j'en ai une mais je ne suis pas sûr...
Je ne comprends toutefois pas l'utilité de pincer des deux côtés à la fois...

Papiercanson objection voter honneur !
Au départ il y en avait moins, c'est mon père qui me les avaient offertes avec une belle caisse à outils quand je suis parti de la maison. Tout Facom... beau cadeau.
8 à 15 + 17 + 19 + 21. Sauf qu'entre temps j'ai racheté 16 + 22 + 24 + 7 + 6. Et vu le prix de la marque je ne les auraient pas achetées si elles ne m'avaient pas été utiles.
Donc tu oublies que le 10 sert quand même beaucoup, le 15 pour les vélos, le 11 ne m'a servi qu'une fois : démonter les vis torx d'une culasse de C3, le 12 sert rarement mais est utile pour les écrous carrés des anciennes vis TRCC, et le 14 m'a déjà servi (rarement aussi).
Reste le 9 qui n'a jamais dû me servir. Mais tu as raison, pour la déco ce serait dommage qu'il en manque une !

...ce qui, pour un maniaque psychorigide, est trèèès difficile à vivre ! L'idée m'a même traversé la tête de remplacer les clous par des tourillons de 8 (lisses), mais je ne l'ai pas fait, ce qui prouve que je ne suis pas maniaque psychorigide (ou en tout cas moins que je ne suis fainéant, ce qui me sauve un peu...).

Merci ClementCLARISSE pour cette proposition, mais pour être précis, il s'agit de fermer un mur de plus de 20 cm d'épaisseur, soit par une porte si j'en fais une (genre porte en bois de quelques cm d'épaisseur), soit un panneau rigide et calorifugé que je ne mettrai que l'hiver mais qui doit être facile à manoeuvrer. Dans ce cas il fera probablement entre 10 et 20 cm d'épaisseur avec l'isolant.
De fait, les petites charnières me semblent plus adaptées à des portes de placard par exemple.

Je n'ai pas la réponse à tes questions mais 3,50m de haut, c'est top ! Tu peux manoeuvrer tes longues pièces de bois sans te demander si tu vas taper l'éclairage.
Concernant la lumière extérieure, il est vrai que ce serait un grand avantage. Donc à anticiper (créer des réservations pour te simplifier la vie si tu le fais plus tard). Par contre avoir un grenier de 100 m² sur ta boîte est un vrai plus (pour stocker du bordel !) mais pas trop compatible avec des ouvertures lumineuses...


Je n'ai pas de réponse mais juste un petit témoignage pour enfoncer le clou : j'ai vu pire ! Une maison "home-made", faite par un maçon-bricoleur-qui-sait-tout-faire, magnifique, avec un escalier sans garde-corps dans le salon qui monte vers une mezzanine sans garde corps non plus. Il y des fauteuils dos au vide et quelques gros pots de fleur près du bord.
La situation est différente puisque le propriétaire de la maison l'a construite tout seul, et objectivement personne de censé ne va aller passer derrière les fauteuils au risque de tomber. Mais qui dit qu'aucun gamin de 4 ans ne viendra jamais dans cette maison ?

Erebor un jour j'ai essayé huile de lin + sciure fine pour un meuble qui était fini à l'huile de lin : ça n'a pas marché (et surtout ça n'a pas durci !).
Sinon il y avait une vidéo d'un type qui mélangeait la sciure à de la cyano et qui ponçait après, sur la vidéo ça avait l'air magique (mais je n'ai jamais essayé, et je crains les recettes miraculeuses !).
Olivier Vernhettes ah, le déloyal !
Bon alors je repose la question autrement : Petit quiz : combien y a-t-il d'isolants cintrables transversalement élastiques annelés qui arrivent dans cette boite ?