Merci pour vos réponses.
Je note pour le niangon. En faisant quelques recherches, ça ressemble beaucoup effectivement. Par contre de ce que j'ai pu voir il ne semble pas forcément idéal pour une utilisation en extérieur.
J'ai repéré aussi dans la xylothèque le jatoba, assez ressemblant également.
Kentaro, c'est vrai que l'important est l'objet, mais c'est intéressant de mettre un nom sur le bois, surtout quand c'est des bois qu'on ne rencontre pas souvent.
Et après quelques recherches on peut connaitre les caractéristique du bois et du coup savoir comment l'utiliser, le protéger, ...
Et c'est toujours bon pour la culture ! :)
J'avoue que pour ce premier j'ai surtout pensé à l'esthétique, avec le contraste entre les deux bois. Le cormier a l'air très bien, mais apparemment c'est une essence menacée maintenant. Le chêne vert j'ai pas trouvé de carrelet de taille suffisante. Peut-être que le prochain sera en poirier ou pommier, ça a l'air suffisamment dur et l'aspect me plait. Je sais pas quelle essence pourrait m'apporter un contraste intéressant, donc peut-être que je resterai sur une seule essence.
J'avais aussi une scie quand même ! ;)
Je trouve le travail à la râpe étonnamment simple, peut-être parce que j'ai la chance d'avoir deux bonnes râpes piquées main. Mais le plus important est de bien dessiner son modèle avant, et de bien délimiter chaque courbe sur la pièce à travailler, pour bien conserver l'harmonie et la symétrie.
Moi qui ne pratique qu'à la main, les rabots sont des outils indispensables. J'ai déjà le nécessaire en rabots métalliques, mais j'aimerais tout doubler avec des rabots en bois. Le prochain devrait d'ailleurs être l'équivalent d'un #5 (jack plane), ou peut-être un rabot-racloir.
En tout cas je t'encourage vivement à t'en fabriquer un, c'est un projet très sympa, surtout quand on arrive à en sortir des copeaux ! :) Internet permet de trouver plein d'inspirations pour les modèles, anciens ou modernes.
Pour les lames je te conseille celles de Ron Hock, le choix est assez vaste et la qualité top ! Une partie de sa production est d'ailleurs délocalisée en France.
J'ai modifié les photos pour rajouter une de la lumière. Sur la photo elle fait un petit millimètre (par comparaison, les flancs en noyer font 10mm environ).
Je l'avais pas mise initialement vu qu'on est limité à 5 photos, difficile de faire un choix ! :)
Je me suis trompé dans l'orientation ? J'ai pourtant essayé d'y faire attention justement pour qu'il glisse du mieux possible. Peut-être que ça changera avec l'usure, mais pour l'instant je suis bluffé par les tests que j'ai pu faire.
Ouai j'aime beaucoup le style des Krenov, et c'est relativement simple, ça donne envie d'en faire plein d'autres ! :)
Pour les rabots posés semelle sur l'établi : à un mini-stage l'ébéniste qui animait disait qu'il valait mieux les mettre la semelle sur l'établi, ça évite d'abimer la lame avec un coup de ciseau, d'équerre, ou autre...
Je vais réaliser un rabot du même type (en érable et noyer), et je pense également mettre un axe en laiton plutôt qu'en bois. Je trouve plus joli, et comme ça prend moins de place ça devrait permettre une meilleure évacuation des copeaux. Est-ce que l'axe n'a pas tendance à sortir de ses trous ? J'ai peur qu'il bouge latéralement vu qu'il n'y a rien pour le bloquer dans ce sens... tu n'as pas ce soucis ?
Bien vu ! Je n'avais pas pensé que le coin allait de fait empêcher l'axe de bouger.
Le noyer sera pour les flancs, le corps du rabot sera en érable. J'avais cette possibilité de combinaison, je verrai si ça fonctionne... ça restera une première, autant pour utiliser que pour se faire plaisir à réaliser, donc pour les suivants j'étudierai mieux les bois ;-)
Merci pour le lien, je ne savais pas que ça se bricolait facilement.
Si je dois changer je pense quand même opter pour une presse classique, ça me parait plus fiable. Ou alors m'orienter carrément vers un établi de type anglais, sans presse.
J'ai rajouté des photos du mini-établi en action (rabotage, sciage et râpe).
Je complèterai à l'occasion avec des photos de l'outillage ;)
L'inspiration est japonaise car ils utilisent plus ce genre de petits établis que nos gros établis occidentaux. Je l'ai un peu personnalisé pour m'adapter à mes besoins.
Mes rabots sont occidentaux, mais j'ai des scies japonaises et occidentales. Je peux me servir de l'établi dans les deux sens.
Pour la position, je peux m'assoir à côté ou alors carrément dessus (une jambe de chaque côté). Ces deux positions sont confortables, ça dépend de l'opération que je dois faire. Pour la position assise à côté, il vaut mieux quand même avoir une petite mousse ou un tapis si on reste très longtemps.
Si je dois corroyer des planches j'utilise plutôt le "gros" établi, la position debout permet quand même d'avoir plus de force pour raboter avec un gros #7. Mais avec un #5 ça passe sur le mini-établi.
Le seul inconvénient du petit établi est si je veux travailler sur le chant de petites pièces : sur une grande planche je peux la fixer sur chaque pied, mais sur une petite je ne peux fixer que d'un côté (cf la photo où j'utilise la râpe). Donc faudrait que je trouve un système pour caler une petite planche.
C'est sur que la durée n'est pas la même, mais le rapport au bois non plus, et personnellement je prends beaucoup plus de plaisir ! :-)
Pour la perceuse je l'ai trouvée sur un site d'enchères en ligne : j'ai loupé une Yankee 1003 mais j'ai pu avoir celle-là. Elle est moins «esthétique» mais elle fait bien le boulot.
Je vais passer présenter mon matos dans la rubrique atelier.
Ça fait 3-4 ans que je m'équipe pour faire tout en manuel, en mixant outils neufs (pas mal de Veritas) et anciens.
C'était un point d'interrogation en effet... J'ai hésité à faire des pieds plus larges, mais j'étais limité en bois. J'ai essayé de ruser en faisant un chanfrein assez large autour du plateau, comme ça mon fils garde ses pieds bien au centre.
Je n'ai pas le modèle malheureusement, ça n'était pas précisé dans l'annonce et il n'y a rien d'indiqué dessus.
Le mécanisme parait très simple, pourtant ça gère parfaitement la vitesse de la descente : soit on bloque la roue du haut en la vissant, et la mèche tourne mais ne descend pas, soit on libère la roue du haut, et la mèche descend... Et la vitesse de la descente s'adapte suivant la résistance de perçage.
On ne voit pas de mécanisme particulier, tout se passe dans l'axe principal au niveau de la roue du haut.
avec ma modeste expérience, je dirais également que le plus important est l'affutage, et ensuite le réglage. On peut avoir des superbes Lie-Nielsen, s'ils sont mal affutés et mal réglés on en sortira rien.
J'ai commencé par des vieux Stanley, je n'arrivais pas à bien les régler et j'avais du mal à avoir de bons résultats. Depuis que j'ai des Veritas le résultat est très bon, et je pense que c'est dû à la facilité de réglage.
Et j'ai une grande admiration pour ceux qui arrivent à bien utiliser des rabots bois, je n'arrive pas du tout à régler mon Goldenberg.
Très sympa !
J'ai commencé un tabouret / marche-pied dans ce goût-là pour que mon fils nous aide à cuisiner, mais j'hésite pour la fixation du piètement au plateau : tu as fait comment ? Tenon-mortaise ? Pour l'instant je pensais faire un tenon-mortaise traversant vu que le plateau ne fait que 20mm d'épaisseur, et je viendrai ensuite l'arraser.
Merci !
Pour les angles faibles... c'est parce que j'ai que des angles faibles !
Sur le N°5 j'utilise une lame dentée, donc je dégrossis avec (à moins qu'il y ait beaucoup à enlever, auquel cas je passe le riflard), ensuite quelques passages avec le N°7 pour enlever les traces de dents et finir d'aplanir, et finition au N°4. Au final le corroyage a été très rapide, mais c'est vrai que dans du noyer ça va tout seul !
Pour le rabot à dent (celui en bois) : le racloir permet d'enlever la colle, mais il fallait aussi que je reprenne un léger écart apparu au collage, donc je devais de toute façon passer un rabot... donc quelques coups avec le denté en bois avant de repasser le 7 puis 4. Et là c'était aussi pour me faire plaisir vu que je venais juste d'acheter celui en bois
Quant à la finition : ce sont précisément des huiles et cire destinées à de l'alimentaire, sans aucun additif. J'ai hésité avec de l'huile de tung que j'avais déjà, mais en faisant des recherches je suis tombé sur les produits de Virginia Boys Kitchen. Ils sont spécialisés dans les planches à découper, donc je voulais essayer. À voir comment ça tient dans le temps, mais pour ce qui est du rendu c'est parfait !