
C'est une technique ancienne (à l'époque, on était moins économe sur le bois), mais qui offrait une plus grande solidité, et permettait de charger beaucoup plus le plancher. Sur la photo que j'avais jointe à ma réponse, il s'agit d'un immeuble du 15 ou 16ème siècle. Sur les solives sont posées des planches de chêne de 25 à 35mm d'épaisseur rabotées que sur la face apparente et posées dans le même sens que les solives. Sur ces planches, on trouve 15 à 20 cm d'un mélange de sable, de paille et de chaux (que l'on appelle bauge dans l'orléanais). Et pour terminer, un carrelage de terre cuite appelé tomette.
Tu peux imaginer le poids supporter par les solives.
Mais cette masse permettait une très bonne isolation acoustique conformément à la "loi de masse".
Il est très beau ton plafond, mais confirme les propos de Philippe : dans un plafond à la française, l’écartement entre 2 solives est égal à l'épaisseur de celles-ci