Cyberkek
Pour ce qui est de la vie ou survie de petites scieries, il me semble que c'est plus le problème des boiseux et même des consommateurs que des forestiers. Ensuite si il y a tant de bruit autour des monocultures c'est parce qu'on en mesure les conséquences aujourd'hui, mais elles sont le choix des forestiers des générations précédentes. Le pic des monocultures est sans doute dans les 30 à 40 ans de reboisement après guerre (notamment les épicéas plantés en plaine).
Encore une fois il y a un bruit de fond qui critique fortement la gestion de la forêt française, et sans doute tout n'est pas parfait. Mais en France les forêts sont gérées durablement depuis 1669 (Colbert) et remplissent bien leurs fonctions de production de protection et d'acceuil du public. La forêt métropolitaine s'étend chaque année en surface, et s'accroît en volume (ce qui n'est pas nécessairement bien puisque ça veut dire qu'elle vieillit). Les forêts pérennes dont tu parle gagnent beaucoup de terrain, tout n'est pas si noir bien au contraire
Ah oui j'ai écouter ce podcast ! Mais là notre débat tourne a l'opposition entre forêt de production intensive par coupe à blanc et plantation (pas si productif que ça d'ailleurs...) Et libre évolution. C'est les deux extrêmes et comme souvent ça ne reflète pas la réalité qui se trouve au milieu ! La coupe a blanc est un désastre écologique, la libre évolution a un comportement neutre en carbone et n'absorbe pas de nouveau carbone...
Mon propos initial sur lequel on est tous d'accord je pense c'est de transformer du bois local, et nos créations diverses constituent le puit de carbone aussi durable que le sont nos créations. C'est vertueux !
Il y a un débat chez les forestiers pour savoir est ce qu'on doit orienter les forêts par massif (forêt récréatives aux abords des villes, forêts de production industrielles, forêts de protection bien haut dans les montagnes) ou est ce qu'il faut que les forêts soient plutôt multifonctionnelles ?
Il manquerai plus qu'on culpabilise dans nos activités de boiseux 
Merci ! Je vais me pencher sur invisible protector
Concernant oilplus 2c pas de problème sur des bois foncés. Mais sur des bois clairs que l'on souhaite garder clairs c'est plus compliqué...
Ouep sans aucun doute bon plus
Vous avez raison l'écorce est moins celle du châtaignier que du frêne, l'aubier peut-être tellement mince sur le châtaignier que ça passe presque inaperçu mais presque pas totalement... Il faudrait surtout des gros plans pour être sûr mais le frêne tient la corde !
Vous avez une référence a me communiquer, la marque peut-être ?
Oui c'est sûr que ça convient, en mat ou satiné ? c'est plus dur et résistant qu'un vernis en théorie. L'inconvénient c'est le jour où c'est à refaire et il n'y a pas trop de retouches possibles...
Exactement la compétition s'exerce a tous les niveaux, lumière, eau, nutriments... Deux remarques, on peut dire que ce bois pour l'échantillon que l'on a en tout cas n'a pas profité d'une coupe d'éclaircie sinon on verrait les cernes reprendre un peu de largeur brutalement. Et sinon on voit bien l'élagage artificiel avec ce nœud blanc qui s'arrête net à gauche de la lame
Oui c'est des bons accroissements dans le jeune âge c'est ce que recherche aussi les forestiers car comme ça le jeune arbre reste moins longtemps vulnérable au gibier par exemple. Il me semble que c'est du Pin si on est dans le cas d'un Pin maritime des Landes alors probablement qu'il a eu une fertilisation juste avant la plantation. En revanche il n'y a pas de dilatation a posteriori, l'accroissement en diamètre se fait chaque année et cette pousse constitue la cerne. Simplement dans le cas des résineux la fin de la cerne vers l' extérieur est plus foncé et surtout plus dur, la partie intérieure de la cerne plus claire plus molle et c'est cette partie qui voit son épaisseur variée. Donc gros accroissements = bois moins dense moins lourd et moins résistant. Et pour les feuillus c'est exactement l'inverse !
Oui vous avez raison, ça ressemble plus au Douglas. Du coup ça change un peu la donne, le douglas est une exception, sa résistance mécanique est sensiblement la même avec des petits ou gros accroissements...
Oui la menace est sans doute écartée parce que ce ne sont pas les avivés qui ont été attaqués mais plutôt la grume en attendant son sciage... Cependant vous avez conservé l'aubier qui est bien plus périssable que le bois de coeur duramenisé, c'est un défaut qui aurait dû disparaître au délignage. Ou dans votre cas il faut se tourner vers des avivés sans flash. Tout dépend du projet quoi !
Je ne suis pas aussi pessimiste. L'article parle d'exploitation raisonnée. La monoculture peux être une cause des dégâts que tu évoques mais sûrement pas la seule c'est aussi les choix de ceux qui ont planté à l'époque c'est a dire il y a 40 ou plus... Ensuite il se trouve que les multinationales sont assez mauvaises pour faire de l'épicerie ou valoriser des petits lots de bois ce qui laisse d'une certaine manière la place à des scieries de 1 à 4 gars multi-essences. C'est sûr qu'à mon sens il faut éviter de rajouter des intermédiaires dans sa fourniture de bois massif et privilégier la scierie au négoce...