Wood and Wood Joints: Building Traditions of Europe, Japan and China, de Klaus Zwerger.
En page 17, après avoir brièvement décrit le processus de ceinturage qui aurait été utilisé pour l'église en bois de Heddal (Norvege) l'auteur mentionne que ce processus n'est pas le seul responsable de la stabilité des colonnes de cette église dans le temps. La période (saison) de la coupe est aussi importante. Il qualifie néanmoins ce processus de "vraiment efficace".
Bonjour etiennedesthuilliers.
Je ne sais pas sur quoi il se base. En effet la note bibliographique # 28 est absente de la version en lecture libre.
Maintenant, veuillez, s'il vous plaît, considérer ces quelques remarques:
L'auteur
"Klaus Zwerger est professeur à l'université de technologie de Vienne et professeur invité à l'université Hosei du Japon. Ses recherches portent sur les techniques de construction traditionnelles et notamment sur l'étude comparative du bois historique. Il a effectué de nombreuses inspections et enseigné au Japon et en Chine. Son ouvrage intitulé Wood and Wood Joints-Building Traditions in Europe, Japan and China a été réimprimé à de nombreuses reprises et a une grande influence dans ce domaine. En outre, il a mené des recherches approfondies sur l'architecture en bois dans le sud-ouest de la Chine, en particulier sur l'architecture Dong, le livre Une tradition qui disparaît : Architecture et menuiserie de la minorité Dong de Chine, qu'il a publié en 2006, a eu une grande influence sur la connaissance de la tradition architecturale chinoise dominante".
Traduction automatique retouchée de cette page
Ce journal Built Heritage est une revue internationale trimestrielle à comité de lecture, consacrée à tous les aspects de la recherche, de la conservation et de la restauration des bâtiments, établissements et sites historiques.
Dire "il sait parce qu'il a écrit des livres" n'est pas suffisant. C'est ce qu'on appelle un argument d'autorité, je vous l'accorde.
Une preuve
Ces églises appelés en français églises en bois de bout (ou debout), stave church en anglais dans son livre, ou originellement [stavkyrkje]
(stavkirke.info...rches-in-norway) sont typiques de la Norvège. Sur toutes les églises en bois de-bout construites à partir du 12ème s. en Norvège une petite trentaine sont toujours debout...même si elles sont ont peu lessivées.
C'est ce qu'on appelle une preuve empirique.
Les sous
C'est peut-être l'aspect le plus intéressant de cette histoire.
Ces recherches en savoirs écologiques traditionnels s'inscrivent dans un territoire donné dans un temps donné.
Les cadres de référence ne sont plus les mêmes aujourd'hui.
Conserver le bois en préparant l'arbre n'a pas de sens dans une société qui ne paie pas le travail. Il y a eu un changement de paradigme.On a choisit les chimistes. C'est eux les multimi(bi)lionnaires. Qui ne le seront peut-être plus demain car les cadres de référence sont en perpétuel changement. C'est dans ce changement que s'inscrit le mémoire de master par Even Vereide "Systematic debarking of Scots pine (Pinus sylvestris L.): effects on chemical defence and rot resistance of the wood" dont je parlais plus haut.
Ce jeune (?) est norvégien et ce n'est pas pour rien.
Ces directeurs étaient Ari Hietala et Line Nybakken
J'ai pas l'impression qu'ils soient chasseurs de licornes.
etiennedesthuilliers Je vous remercie d'avoir considéré ces quelques remarques.
Je vous rejoins sur l'intérêt des voyages d'étude. J'ai moi-même eu aussi la chance de me former sur plusieurs continents dans un domaine contigu (ethnobotanique) auprès de personnes désireuses de partager leur savoir d'une façon désintéressée (comme vous), dans le cadre d'un parcours professionnel en restauration d'écosystèmes.
J'en ai retenu entre autre que vouloir rechercher une cause unique à un phénomène est, au mieux idiot, au pire dangereux.
Cette discussion s'insère dans ce qu'on appelle l'archéologie des techniques (qui s’intéresse à la transformation du milieu et à son exploitation par les hommes).
La technique objet de la question n'est pas une panacée.
On saura peut-être dans dans mille ans si le bois issu arbres préparés aujourd'hui est pourri ou pas...
Salutations respectueuses,
AD
Bonjour,
Voir ici
Je n'ai pas vu d'information concernant la distribution de l'info.
AD
Bonjour,
Tu n'as pas besoin de four. Tu dois atteindre une temperature de 54 degrés avec une HR de 25-30% à coeur pdt 5 mn.
Il te faut créer une sorte d'étuve à usage unique. Tu encaissonnes ton volume, puis tu souffles de l'air chaud (avec un souffleur de chantier par exemple) dans le caisson en montant progressivement (à voir) la température.
Préalablement il faut tester le rapport entre la température/temps de chauffe externe et température/temps de chauffe interne approprié (en tenant compte de l'épaisseur de ton bois).
A-
Il va aussi se poser la question de la prise en compte ou non de ce qu'on appelle les "coûts irrécupérables" et de "l'aversion à la perte".
Ta décision Apachouille sera-t-elle rationnelle ou pas?
Yvon Rolland et Ara, J'ose espérer que Olivier LEMAIRE a pensé à la cale tout seul
AD
Les vrais professionnels des temps anciens, ceux qui se "respectaient" et respectaient leur travail et leurs clients ne l'auraient jamais fait...
Avaient-ils le choix ?
Peut-on, "traiter" son bois d'oeuvre, ou prévenir plutôt que guérir?
Connaissaient-ils (oui!) et utilisaient-ils (?) les terpènes?
Kentaro
J'avais compris.
Ma question portait sur le savoir écologique traditionnel des "anciens" et l'action préventive sur le bois pour éviter qu'il ne se vérole.
Bonjour,
Je pense que le fil ( la direction générale des fibres) de tes papillons aurait dû être perpendiculaire au fil de ta tablette.
Si la fente s'élargit elle va créer une traction perpendiculaire au fil du papillon. Dans cette direction le bois possède très peu de résistance.
Bonne journée,
AD
Bonjour,
Je te remercie.
Voilà ce que je compte faire:
Ma scie circulaire a une profondeur de coupe maximale de 85 mm et pèse 7,2kg.
Je vais créer une ouverture dans le plateau de MDF de 30 mm pour y loger la scie: je me retrouve avec un plateau de 19 mm.
Puis je défonce une niche dans le CP de 9-10 mm de profondeur (a voir selon rigidité du matériau - matériau M- sur lequel je vais visser/fixer la semelle en alu de ma scie): je me retrouve avec un plateau de 9-10 mm.
Dans cette niche je crée une ouverture. Cette ouverture me permettra de changer la lame par le dessus. Elle sera recouverte par un insert de 5mm (alu ou CP) qui va oblitérer la lumière.
Ce qu'il faut prendre en compte, je pense, c'est la rigidité du matériau utilisé ainsi que la surface de recouvrement matériau M sur CP, et CP sur MDF.
En cas de doute je peux également renforcer le dessous du plateau (MDF et CP).
Je devrais au final garder une profondeur de coupe de 74-75mm, ce qui je pense doit suffire.
Merci.
Je remplace oblitérer par obturer plus utilisé dans ce sens , même si oblitérer signifie aussi "boucher" ou "obstruer".
Voir ici
La "lumière" faisant référence ici à "l'orifice ménagé dans une pièce afin d'y permettre le passage d'une autre pièce, d'un fluide, d'un outil de démontage, etc"
C'est pas de la pédanterie, c'est juste que quand on découvre un univers, ici le travail du bois, la mécanique, il vaut mieux faire des efforts pour en acquérir la terminologie, le jargon.
C'est ce que je tente de faire en tant qu'amateur.
Ara je vois que tu apprécies la précision.
Bonne route!
Bonjour,
Merci pour ta remarque.
Ara se posait la même question un peu plus haut et je lui ai répondu.
AD
,
Bonjour,
"Je crois avoir compris que cette essence était devenue très rare."
Toutes les espèces (entre 100 et 600) du genre Dalbergia (donnant le 'bois de rose') ont été classées en 2017 par la CITES (en fr. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) en Appendice II (sauf Dalbergia nigra, en Appendice I, qui rassemble les plus menacées).
L'Appendice II rassemble les espèces en danger dont le commerce doit être régulé afin que ces espèces ne passent pas en Appendice I qui en interdit le commerce...
On rentre dans un cycle vicieux.
Ces espèces sont précieuses.
Ce qui est précieux est cher.
Et si en plus c'est à la mode...mécaniquement les prix augmentent, ce qui attise la convoitise, ce qui augmente la fraude, etc. etc.
C'est le problème avec "le bois de rose" qui "est devenu le groupe d'espèces en danger le plus trafiqué au monde, la valeur des saisies mondiales dépassant celle de l'ivoire, de la corne de rhinocéros et des grands félins réunis. Cette situation est presque entièrement attribuable à la croissance de la demande chinoise au cours des deux dernières décennies"...
La suite dans ce papier:
Yu Luo, Yufang Gao. (2020) China’s Rosewood Boom: A Cultural Fix to Capital Overaccumulation, from In the wake of the China-Africa ivory trade: more-than-human ethics across borders. Social & Cultural Geography, pages 1-22.
Pour aller plus loin: Voir cette video par Eric Meier createur du projet The Wood Database.
Merci Nairod !
Mèche de défonceuse gênante
Je comprends pas trop pourquoi la mèche de défonceuse me gênerait. Je ne compte pas la laisser au dessus du niveau de la table lorsque je ne l'utilise pas. De plus, je ne laisse pas de fraise dans la défonceuse quand je ne l'utilise pas. J'ai, d'autre part, une scie plongeante sur rail pour la découpe de panneaux.
Bouton d'arrêt
Je te remercie pour ta remarque.
Dangers inhérent à la machine
La sécurité est la priorité et je te remercie pour la piqûre de rappel. Je connais cette vidéo de j'ai regardé plusieurs fois. Dans ses vidéos Stumpy Nubs (que je suis par ailleurs) parle beaucoup de sécurité et cela ne l'a pas empêché de se blesser gravement cette année; comme quoi même en étant prudent et conscient le danger demeure.
Je suis pas un branquignol. J'ai trois enfants encore petits. Mon père a perdu 3 doigts - sur et dans un touret- en faisant un chanfrein sur une pièce métallique avant soudure en construction navale. Je l'ai toujours connu comme ca. J'ai grandi avec l'idée qu'on peut perdre ses doigts sur des machines.
Tu dis que ta machine est remisée.
Est-ce celle que tu as récemment présenté ici, ta "première scie sous table"?
Pourquoi est-elle remisée?
T'es-tu blessé?
Nairod beh j'avais rien compris!
Quand tu dis que ta machine trône c'est qu'elle trône
Je vais réfléchir sur la perte des réglages même si sur la défonceuse, la butée de profondeur est aussi pensée pour ça.
La question c'est le guide, unique ou pas...
Ce qui est intéressant ici c'est aussi le phénomène de co-construction, ou de co-création: le projet n'est pas arrêté.
Dès que j'estimerai avoir recueilli les avis, je rédigerai un retour d'expérience.
Merci!
Merci DewhitYoussef, pour tes remarques.
Guide
J'ai placé deux guides sur le schéma (pour illustrer la configuration) mais l'idée est de n'en utiliser qu'un, amovible, qui serait donc commun aux deux machines.
Configuration côte à côte
La table est longue et je pense qu'avoir de la place pour circuler à gauche de la lame de scie et plus avantageux pour récupérer mes pièces sciées par exemple (je peux ainsi me pencher sur la table et faire le tour de la scie par la gauche), mais encore une fois je peux me tromper.
Table unique vs. tables independantes
La desserte est prévue.
Le meuble sous la table accueille mon aspirateur d'atelier, des tiroirs pour les outils liés aux machines sur la table, etc...
La table sera également recouverte par un autre plateau martyre (MDF ou CP) qui me servira d'établi pour le collage/assemblage etc...
Faire deux tables, c'est aussi perdre la masse et la stabilité que représente une seule table (ici > 120-130 kg).
Tu parles de la noix bijou?
Voir ici
C'est une bonne idée, local et dans la couleur.
Maintenant il faut en trouver....
Bonjour,
....et surtout pas d'if (Taxus baccata)....
Par-delà les considérations objectives, ici, en chimie, là, en botanique, il faut aussi étudier le phénomène sous l’angle ethno-botanique: l'arbre et le bois ont une dimension symbolique.
Notre relation au bois et à l'arbre habite cette dimension.
Michel Pastoureau, médiéviste, spécialiste de la symbolique a écrit au sujet des arbres dans un ouvrage que je recommande vivement:
Une histoire symbolique du Moyen-Age occidental.
Il y a des arbres “bienfaisants” et d’autres “malfaisants”.
Bonsoir,
Quand j'écris "il y a des arbres “bienfaisants” et d’autres “malfaisants”" je parle de la symbolique de l'arbre à l'époque médiévale, pour l'homme médiéval ou la femme médiévale.
Je ne dit pas que ces arbres sont bienfaisants ou malfaisants (d'ou l'utilisation des guillemets).
Je m'excuse d'avoir crée le doute.
Quand à la chasse au sorcières...c'est plus la Renaissance que le Moyen-Âge qui les mettra au bûcher.
Sur le noyer et pour aller plus loin, voir:
Pauline Leplongeon.
Histoire culturelle de la noix et du noyer en Occident de l’Antiquité romaine au XVIIIè siècle.
Sous la direction de Michel Pastoureau, particulièrement les p.17-53 pour notre questionnement.
Puis, sur la juglone:
M.Strugstad, and S.Despotovski (2012),
A Summary of Extraction, Synthesis, Properties, and Potential Uses of Juglone: A Literature Review, in JEM Journal of Ecosystems and Management, Vol 13, No 3.
tarpan on s'est compris c'est l'essentiel.
Bonjour,
J'hésite moi-même en ce moment:
Je (pas vraiment “je”, vous avez compris) veux poser des étagères flottantes dans ma cuisine.
J'ai pris des plateaux de peuplier en 40 mm (pour sa légèreté) l'année dernière et les étagères ne sont toujours pas faites…
Couper ou pas couper...et pendant ce temps “je” patiente...
Tu parles de chevilles et de tiges chez LMC, pourrais-tu donner la référence, stp.
Merci !
AD
Astragal Merci beaucoup.
On a 72mm dans le mur et 140mm dans l'étagère (+/- 2/3).
Tu as utilisé un guide de perçage pour la perpendicularité par rapport au mur?
Merci encore!
AD
Voir:
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