Un bardage va fendre mais les clous vont aussi se tondre et accompagner le mouvement.
On peut réduire le préjudice en achetant des bois rétifiés, du bois de meilleure qualité.
Le votre ressemble plutôt à de la qualité pour du coffrage.
Mais c'est vivant, il s'ouvrira par temps sec et gonflera en temps humides. C'est comme ça...
Je me doute que je répond à côté mais je me lance:
Si tu fais du mela à longueur de journée, tu as plus besoin d'une plaqueuse de chants + tête à raboter que d'une sar à inciseur.
Je suis artisan en suisse, je bosse parfois le mela. Je n'ai pas d'inciseur mais des lames AKE de moyenne facture. Je les fais affûter très souvent (un affûtage par gros projet)
Les lames diamant, Kanefusa japon etc.. j'ai essayé mais tu as quand même des éclats très rapidement et leur affûtage coute plus cher.
Je plaque à la conturo.
Honnêtement, le résultat n'est pas dingue, je fais maintenant mes faces en mdf peint en cabine, résultat ouf.
Je sais que mon prochain investissement sera une plaqueuse avec tête à raboter si je veux obtenir un bon résultat en étant productif.
Yup.
Fondamentalement, tu peux faire ce que tu veux. Si tu fais des pieds de table en tasseaux, ben faudra contreventer. Après le poids, la sollicitation et l'esthétique influent beaucoup sur les sections. Il n'y a pas vraiment de règles générales.
Si tu désires par contre te lancer dans des styles bien défini, alors ils auront leurs cotes et leur sections assez définies.
Souvent, on fait avec ce qu'on peut se procurer. Je me suis fais une table en frène, j'avais du 60mm donc mon plateau fait 52mm et mes poteaux un collage de 2x 50mm.
Effectivement, le frêne est ainsi. J'achète systématiquement des billes complètes pour ne pas avoir ce genre de problème même si ce n'est pas possible pour chacun.
Dans ton cas, je resterais à l'affût de la grand-mère qui veut bazarder son petit frêne, lui proposer de le faire scier pour garder les planches à sécher quelques années.
Crois moi, c'est extrêmement satisfaisant même si tu passes beaucoup d'heures dessus.
Salut,
J'avoue que là, c'est déconcertant.
Je dirais qu'avant d'acheter des machines, il serait intéressant de se former dans la branche que tu veux enseigner. Acheter des machines stationnaires et ne pas connaître les éléments de sécurité par exemple me semble inapproprié si tu dois enseigner dessus.
Si tu es le "gars" qu'on a mandaté pour préparer le terrain de la nouvelle section, voici un aperçu:
Imaginer son atelier en fonction du flux des productions.
Grande porte->stocks de bois/panneaux-> Scie à panneau/déligneuse ->Assemblage (tourilloneuse,toupie,degau-rabo,multibroche,plaqueuse de chants,ponceuses -> etablis -> zone de finition (cabine de giclage par ex.) -> porte de chargement des véhicules.
C'est succin, ça donne une base... Et il doit certainement avoir un chapitre dans vos cours théoriques.
Yep,
Les chants thermocollant sont une solution. Il y a encore les chants PVC 0,8/1/2mm bien plus durables et solides que les autres. Tu peux les appliquer à la colle néoprène ou une plaqueuse si tu a quelqu'un dans ton entourage qui en possède une...
Si c'est pour un usage privé, aucun doute sur les thermocollants ou du pvc collé à la néoprène, mais si c'est plus pro: alors sans aucuns doutes, équipe-toi d'une plaqueuse.
6LV1
Bonsoir,
J'avoue ne pas trop comprendre le sens de votre question. Quel est la destination de ces panneaux?
Il n'existe pas à ma connaissance de machine spécialement dédiées à cela.
Vous pouvez obtenir ce résultat en sciant des planches de teck, en façonnant une rainure-languette avec un grain d'orge et en le remplissant de mastic noir par exemple.
Si vous voulez un panneau, agrafez simplement les lames sur un panneau-support type contre-plaqué.
La répartition des largeur de lames est un bête exercice de maths niveau primaire.
Pour les coupes parfaites, il suffit de s'appliquer. (bonne lame de scie, pare-éclats et vous êtes déjà sur une bonne piste)
6LV1
Yep, je me suis posé les mêmes questions que toi. Au risque de paraître défaitiste, l'expérience coute cher dans ce domaine-là...
Je me suis toujours refusé à demander des devis incognito à d'autres confrères pour un objet que je devais deviser. J'aurais pas aimé que l'on me fasse cela. A passer des soirées sur soirées pour un devis que j'aurais jamais.
Il reste alors le long chemin du tâtonnement qui à force, paie.
J'ai appris plusieurs choses:
N'aie pas peur d'être trop cher. Si l'on te demande un rabais, fait ce que tu peux mais tu as meilleur temps d'offrir quelque chose en plus que l'objet demandé. Ainsi tu ne rabaisses pas ton job et le client se dira que c'était vraiment ton meilleur prix. ça peut fonctionner dans ton domaine qui s'apparente à l'art et donc au luxe mais pas dans des trucs bâclés-standard etc... (placards blanc etc...)
En fonction de ta région, de ta ville, l'heure ne vaut pas la même chose.
La société actuelle valorise plus les fournitures que la main-d'œuvre...
Travailler le bois massif à petite échelle en étant rentable est vraiment difficile. C'est un peu le rêve de chacun mais qui hélas se heurte rapidement à des murs de désillusion. (en tous les cas dans mon cas) Depuis j'ai acheté une scie à panneaux et là j'ai commencé à gagner ma vie.
Enfin,
- le prix de l'heure est surtout dicté parce que tu crois que tu vaux. Si les devis passent et que les gens sont content, alors tu es dans le bon chemin. L'inverse voudra dire que tu t'es sur-évalué. Au chiffrage ou à la fabrication.
Bon courage l'ami.
Hello, dans l'absolu tu n'es pas obligé d'utiliser du papier à mouiller pour plaquer.
Ce papier est effectivement très utile lorsqu'on travaille avec une presse hydraulique à plaquer qui chauffe.
Mais de mon expérience, si on plaque à froid avec des serres-joints par exemple, tu peux utiliser du skotch de masquage. ça ne marque pas, ça ne laisse pas de traces