Le livre est assez classique dans son sommaire si ce n'est que l'ordre des rubriques est déroutant.
On commence par les ouvrages pour finir par le matériau brut. On remonte la chaîne de production.
Donc la présentation sommaire des ouvrages n'est pas très intéressante mais peut donner des idées. Mais en fait le classement est progressif en difficulté.
Essentiellement orienté sur le travail à la main, ce livre se voulait une initiation à la menuiserie.
Beaucoup de ces gestes étant maintenant moins accessibles, ce livre est devenu plus qu'une initiation.
Il y a quelques photos mais beaucoup de dessins. Ils sont très bien faits, très explicites.
Ce livre n'est pas indispensable et sera redondants avec d'autres mais il est très bien fait.
Et il est agréable à lire.
Sur la forme le livre est lourd, avec une couverture en tissus protégée par des rabats en papier épais avec une très belle photo. Le papier est épais, au toucher agréable avec une présentation claire et de très belles photos.
Le texte est présent mais pas envahissant avec un discours pointu mais abordable. On trouve des illustrations ou des explications pour quasiment chaque question que la lecture ou les images soulèvent.
Chaque outil est présenté d'abord sur le plan chronologique, puis les variantes sont expliquées.
En conclusion, cet ouvrage est agréable à lire d'une traite mais on peut lire chapitre par chapitre et y revenir lorsque le besoin s'en fera sentir. Donc utile également.
Ce livre a été pour moi l'occasion de découvrir Louis Chiorino qui sert de modèle en présentant les outils dans leur contexte à l'établi dans de superbes photos en noir et blanc. Il a la classe, Louis.
C'est aussi l'occasion d'avoir un peu d'etiennedesthuilliers dans ma bibliothèque : le menuisier pilier (en bois) de l'Air du Bois a en effet participé à l'écriture et aux illustrations (avec d'autres).
Enfin, une bibliographie corpulente est présente à la fin de l'ouvrage, ce qui permettra au lecteur de creuser un peu plus les points qu'il souhaitera étudier plus avant.
très intuitif et finalement un peu pédagogique : les explications des calculs sont également données.
C'est pratique à avoir sur le téléphone pour résoudre des problématiques dans lesquelles les triangles reviennent fréquemment.
Je m'en suis servi pour un calcul de corde par exemple.
Certes les arbres fendus n'équipent plus nos toupies et nous ne mettons plus de fers de toupie en bout d'arbre des dégauchisseuses mais el gabarit d'usinage en biais sur une scie circulaire reste totalement d'actualité.
Ce livre et comme tous ceux de Jacques Heurtematte un régal à lire mais fourmille d'astuces et d'informations qui permettent de se forger une culture menuisière solide. Les machines nous paraissent plus familières et il est notable qu'avant les années 50, un auteur était déjà attaché à la sécurité, qui est bien mise en avant dans cet ouvrage.
Pas indispensable car il ne remplace pas un ouvrage actuel sur les machines modernes mais loin d'être inutile pour autant.
Je mets exactement la même critique (éditée d'ailleurs) que sur ces deux livres.
Le reproche que je faisais souvent aux livres vintages que j'ai pu lire (et publier ici) était que le "comment" n'était pas expliqué. Et bien là, il y est. Ce livret est court (80 pages) mais très complet, il va droit à l'essentiel avec 508 petits dessins en illustration.
En bref, ce livre est indispensable car il est complémentaire d'avec tous les autres.
Par contre, on ne parle que de travail à la main.
QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LE "TRUSQUIN" ET LA "VARLOPE" ?
- le contenu est grosso modo le même, les objectifs et le public visé sont identiques avec quelques différences toutefois
- "Trusquin" 104 pages 508 illustrations 1954 - couverture fragile en papier épais
- "Varlope" : 80 pages 600 illustrations 1975 - couverture cartonnée souple
- le "Trusquin" présente dans l'ordre, le bois, les outils, les assemblages, l’exécution et la finition
- La "Varlope" présente le travail du bois dans le cadre de l'organisation du travail : les documents (plans et fiche de débits), puis explique chaque étape (débitage et corroyage en présentant les outils et surtout la manière de s'en servir) puis les assemblages avec les outils et la manière de procéder, ensuite quelques exemples concrets sont présentés (porte, banc, échelle, table mais certains exemples ont déjà été donnés avec les assemblages (volets par exemple), puis les emboîtements, le serrage, la consolidation des assemblages, la finition et enfin l’affûtage et l'entretien des outils.
- donc la principale différence est le mode de présentation du contenu
- de plus les exemples concrets et les documents sont absents du "Trusquin"
- à l'inverse la "Varlope" ne présente pas les bois (mais 2 pages seulement)
- enfin le "Trusquin" sera beaucoup plus complet sur la finition (15 pages contre 2) et sur la présentation des outils.
Pour conclure :
- "Trusquin" : un peu plus élaboré, un peu plus compliqué à suivre, contient plus de contenu et va plus en profondeur sauf sur l’exécution
- "Varlope" : plus détaillé sur le comment, présentation plus claire, plus simple, plus basique
Mon conseil :
la Varlope a ma préférence mais le trusquin est excellent également.
Il existe quelques variations suivant les éditions mais pour quelqu'un qui souhaite la collection complète, je conseille de commencer par la Varlope "Préparation à l'apprentissage" dans les séries des livres brochés avec couverture cartonnée souple beige. En effet, il existe une version de la varlope avec la mention "1ère année d'apprentissage".
Enfin, il sera toujours possible de se référer à ce pas à pas (plus ou moins en cours de constitution suivant le moment où vous lirez cette critique).
Ce n'est pas forcément un gage de sérieux mais ce livre fait partie des quelques sources citées par wikipedia sur la page consacrée au mobilier médiéval.
Les discussions qui ont suivi la publication par mes soins de la trouvaille sur le rabot romain m'a montré que mes connaissances en histoires étaient aussi peu touffues que ma curiosité était grande.
Après échanges, notamment avec etiennedesthuilliers, celui ci m'a aiguillé vers des méthodes de recherches comme l'observation attentive des tableaux (qui sont finalement les photos de maintenant). J'avoue avoir toujours regardé la peinture comme un art mais non comme une source d'information.
Cette méthode est appliquée par l'auteure qui illustre grandement cet ouvrage par des photos mais également des reproductions de peintures. Ces reproductions sont commentées, ce qui en fait tout l'intérêt.
Autre parti pris intéressant : la plupart des photos concerne des meubles issus de collections ouvertes au public,c e qui permet au curieux et à l'amateur de contempler in vivo ces meubles.
Du coup, j'ai envie d'aller au Musée des Arts Décoratifs*, tant ce musée est cité (mais il n'est pas le seul).
Dans cet ouvrage, on retrouve l'armoire d'Aubazine et le tableau publié dans la discussion qui suit la trouvaille sus citée.
Enfin, la bibliographie en fin de livre ouvre également de nouvelles pistes.
C'est tellement bien que c'est trop court.
*il faudra que je vérifie si une trouvaille à ce sujet a déjà été publiée, sinon, cela semble valoir le coup.
Ce livre fait partie des ouvrages à disposition au CDI du Lycée Professionnel où je fais ma reconversion. Il s'agit d'un ouvrage purement technique dont l'objectif est de détailler les tracés des différents assemblages. Il a pour objectif d'être exhaustif dans la liste des assemblages courants occidentaux.
Chaque assemblage est dessiné, de face et de profil et en perspective.
A part un classement, il n'y a quasiment jamais de commentaire ou d'explication.
Un livre qui peut être fort utile mais à feuilleter avant d'acheter pour être sûr qu'il corresponde à ce qu'on cherche.
Ce livre s'appuie notamment sur le musée de l'outil de Wy-dit Joli Village.
Il donne l'envie de visiter ce musée, les photos sont superbes.
Pour les boiseux, on regrettera au premier abord le peu de pages consacrées au menuisier : 2 pages seulement. Mais en fait le bois est presque partout : du chaisier au tonnelier en passant par le charron, etc...
Ce livre reste à la surface des choses mais est agréable à lire et permet quand même d'apprendre pas mal sur les outils quand on n'est pas spécialiste du sujet.
Récemment, j'ai lu 3 livres sur les styles :
- le mobilier français du XVIII ème siècle
- les styles de l'architecture et du mobilier
- étude des styles de mobilier
Ces 3 livres sont complémentaires.
Celui sur le mobilier du XVIII sera le plus spécialisé. Il est indiqué pour ceux qui veulent approfondir l'étude de cette période qui comprend les styles Louis XiV, Régence, Louis XV, Transition et Louis XVI. Quelques techniques sont expliquées mais il ne remplacera pas un livre d'ébénisterie. Ce livre sera insuffisant pour les spécialistes et s'adresse plutôt aux amateurs qui veulent découvrir le sujet. Il est richement illustré de photos couleurs.
Le deuxième livre sur les styles de l'architecture et du mobilier et à la fois le plus complet et le plus petit des 3. En effet, il s'agit d'un format poche mais il traite à la fois de l'architecture et du mobilier. Evidemment, il survole souvent les sujets mais il sera un aide mémoire très pratique, surtout qu'il peut facilement être amené. Les illustrations sont des dessins, très bien faits mais pas de photos.
Enfin, le 3ème livre est mon préféré. C'est le plus volumineux des 3 mais sa présentation est très aérée. Il est parfait pour reconstituer les styles dans leur contexte historique et leur chronologie. Spécialisé sur le mobilier, des rappels d'architecture sont bien sûr faits mais restent succincts. Le plus intéressant dans ce livre, c'est l'évolution des techniques utilisées. Je suppose que l'on peut trouver plus abouti sur ce point, et j'en serai grandement intéressé. Mais c'est déjà très bien en soi.
Quelques tableaux et schémas aideront à repérer les évolutions de meubles caractéristiques comme les sièges, les buffets ou les lits. Très pratique aussi mais ce sera plutôt un livre sédentaire car il sera difficile à emmener en visite.
Récemment, j'ai lu 3 livres sur les styles :
- le mobilier français du XVIII ème siècle
- les styles de l'architecture et du mobilier
- étude des styles de mobilier
Ces 3 livres sont complémentaires.
Celui sur le mobilier du XVIII sera le plus spécialisé. Il est indiqué pour ceux qui veulent approfondir l'étude de cette période qui comprend les styles Louis XiV, Régence, Louis XV, Transition et Louis XVI. Quelques techniques sont expliquées mais il ne remplacera pas un livre d'ébénisterie. Ce livre sera insuffisant pour les spécialistes et s'adresse plutôt aux amateurs qui veulent découvrir le sujet. Il est richement illustré de photos couleurs.
Le deuxième livre sur les styles de l'architecture et du mobilier et à la fois le plus complet et le plus petit des 3. En effet, il s'agit d'un format poche mais il traite à la fois de l'architecture et du mobilier. Evidemment, il survole souvent les sujets mais il sera un aide mémoire très pratique, surtout qu'il peut facilement être amené. Les illustrations sont des dessins, très bien faits mais pas de photos.
Enfin, le 3ème livre est mon préféré. C'est le plus volumineux des 3 mais sa présentation est très aérée. Il est parfait pour reconstituer les styles dans leur contexte historique et leur chronologie. Spécialisé sur le mobilier, des rappels d'architecture sont bien sûr faits mais restent succincts. Le plus intéressant dans ce livre, c'est l'évolution des techniques utilisées. Je suppose que l'on peut trouver plus abouti sur ce point, et j'en serai grandement intéressé. Mais c'est déjà très bien en soi.
Quelques tableaux et schémas aideront à repérer les évolutions de meubles caractéristiques comme les sièges, les buffets ou les lits. Très pratique aussi mais ce sera plutôt un livre sédentaire car il sera difficile à emmener en visite.
Récemment, j'ai lu 3 livres sur les styles :
- le mobilier français du XVIII ème siècle
- les styles de l'architecture et du mobilier
- étude des styles de mobilier
Ces 3 livres sont complémentaires.
Celui sur le mobilier du XVIII sera le plus spécialisé. Il est indiqué pour ceux qui veulent approfondir l'étude de cette période qui comprend les styles Louis XiV, Régence, Louis XV, Transition et Louis XVI. Quelques techniques sont expliquées mais il ne remplacera pas un livre d'ébénisterie. Ce livre sera insuffisant pour les spécialistes et s'adresse plutôt aux amateurs qui veulent découvrir le sujet. Il est richement illustré de photos couleurs.
Le deuxième livre sur les styles de l'architecture et du mobilier et à la fois le plus complet et le plus petit des 3. En effet, il s'agit d'un format poche mais il traite à la fois de l'architecture et du mobilier. Evidemment, il survole souvent les sujets mais il sera un aide mémoire très pratique, surtout qu'il peut facilement être amené. Les illustrations sont des dessins, très bien faits mais pas de photos.
Enfin, le 3ème livre est mon préféré. C'est le plus volumineux des 3 mais sa présentation est très aérée. Il est parfait pour reconstituer les styles dans leur contexte historique et leur chronologie. Spécialisé sur le mobilier, des rappels d'architecture sont bien sûr faits mais restent succincts. Le plus intéressant dans ce livre, c'est l'évolution des techniques utilisées. Je suppose que l'on peut trouver plus abouti sur ce point, et j'en serai grandement intéressé. Mais c'est déjà très bien en soi.
Quelques tableaux et schémas aideront à repérer les évolutions de meubles caractéristiques comme les sièges, les buffets ou les lits. Très pratique aussi mais ce sera plutôt un livre sédentaire car il sera difficile à emmener en visite.
Je mets exactement la même critique (éditée d'ailleurs) que sur ces deux livres.
Le reproche que je faisais souvent aux livres vintages que j'ai pu lire (et publier ici) était que le "comment" n'était pas expliqué. Et bien là, il y est. Ce livret est court (80 pages) mais très complet, il va droit à l'essentiel avec 508 petits dessins en illustration.
En bref, ce livre est indispensable car il est complémentaire d'avec tous les autres.
Par contre, on ne parle que de travail à la main.
QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LE "TRUSQUIN" ET LA "VARLOPE" ?
- le contenu est grosso modo le même, les objectifs et le public visé sont identiques avec quelques différences toutefois
- "Trusquin" 104 pages 508 illustrations 1954 - couverture fragile en papier épais
- "Varlope" : 80 pages 600 illustrations 1975 - couverture cartonnée souple
- le "Trusquin" présente dans l'ordre, le bois, les outils, les assemblages, l’exécution et la finition
- La "Varlope" présente le travail du bois dans le cadre de l'organisation du travail : les documents (plans et fiche de débits), puis explique chaque étape (débitage et corroyage en présentant les outils et surtout la manière de s'en servir) puis les assemblages avec les outils et la manière de procéder, ensuite quelques exemples concrets sont présentés (porte, banc, échelle, table mais certains exemples ont déjà été donnés avec les assemblages (volets par exemple), puis les emboîtements, le serrage, la consolidation des assemblages, la finition et enfin l’affûtage et l'entretien des outils.
- donc la principale différence est le mode de présentation du contenu
- de plus les exemples concrets et les documents sont absents du "Trusquin"
- à l'inverse la "Varlope" ne présente pas les bois (mais 2 pages seulement)
- enfin le "Trusquin" sera beaucoup plus complet sur la finition (15 pages contre 2) et sur la présentation des outils.
Pour conclure :
- "Trusquin" : un peu plus élaboré, un peu plus compliqué à suivre, contient plus de contenu et va plus en profondeur sauf sur l’exécution
- "Varlope" : plus détaillé sur le comment, présentation plus claire, plus simple, plus basique
Mon conseil :
la Varlope a ma préférence mais le trusquin est excellent également.
Il existe quelques variations suivant les éditions mais pour quelqu'un qui souhaite la collection complète, je conseille de commencer par la Varlope "Préparation à l'apprentissage" dans les séries des livres brochés avec couverture cartonnée souple beige. En effet, il existe une version de la varlope avec la mention "1ère année d'apprentissage".
Enfin, il sera toujours possible de se référer à ce pas à pas (plus ou moins en cours de constitution suivant le moment où vous lirez cette critique).
Cette oeuvre est difficile à définir. Je la rapprocherai d'un autre livre : "le monde de Sophie", livre dont on ne peut que conseiller la lecture si ce n'est l'étude.
Ici M Marjorin initie Petit Jean à l’observation et au dessin.
Quelques éléments techniques sont repris mais ne constituent par forcément l'essentiel de ce livre qui est essentiellement composé de dialogues et comprend de très nombreuses planches de Viollet Le Duc.
"Le dessin enseigné comme il devrait l'être (...) est le meilleur moyen de développer l’intelligence et de former le jugement, car on apprend ainsi à voir, et voir c'est savoir."
Ce petit livre fait partie d'un petit coffret Viollet Le Duc qui comprend 3 ouvrages : "Histoire d'un dessinateur", "Comment on construit une maison" et "Descriptions de Notre Dame de Paris". Le tout pour 28.95 euros.
Le début du livre est très prometteur : on apprend plein de choses, les Egyptiens connaissaient les queues d'aronde, le rabot utilisé par les romains était inconnu au Moyen Age, ...
Les statuts d'Etienne Boyleaux sont repris et traduits en français moderne dans le chapitre II qui évoque également les apprentis, les valets-ouvriers, maîtres et jurés ; l'organisation de la corporation, ; la confrérie ; le guet des métiers ainsi que les armoiries et les jetons.
Et après, ça se gâte : la plupart des évolutions des textes et règlements sont repris. On en voit la lente évolution, les allers - retours. Ce n'est pas inintéressant mais c'est long.
Des commentaires de l'auteur à la fin de chaque retranscription sont les bienvenus et suffiraient presque à la lecture.
Le 24 juin 1467, Louis XI délivre aux huchers des lettres patentes confirmant quatre nouveaux statuts de leur métier. art III indique que chaque maître aura une marque en plomb pour marquer l'ouvrage.
Je suppose qu'il s'agit du début de l'estampille mais d'autres livres citent plutôt 1751 ou 1743. Est ce lié aux différents ouvrages ?
Chaque règlement montrait surtout le coût de l'amende infligée aux contrevenants et les autres sanctions. Par exemple si présence d'aubier, l'ouvrage était brûlé devant l'atelier du menuisier.
L'organisation était assez proche de celle que nous connaissons pour le Compagnonnage, évidemment sans le Tour de France. Chaque évolution était payante, notamment pour devenir Maître. Le Chef d'Oeuvre était également obligatoire. Les coûts de la maîtrise étaient différents pour les simples apprentis,n fils de maître ou époux de fille ou veuve de Maître. Ceci explique sûrement certains mariages.
La fin sur l'époque moderne (fin du XIXe) me parait mériter de nombreuses réserves, l'auteur ne me semble pas être objectif.
Par contre, la toute fin redevient très très bien.
En effet, il y a :
- un index bibliographique qui reprend de nombreux ouvrages sélectionnés
- et un index biographique qui évoque certains menuisiers ou en dresse une liste
Ce livre est modeste mais va à l'essentiel. Par exemple, la partie sur la géométrie commence par expliquer la circonférence, diamètre, corde etc... dès la 3ème page, on aborde les cintres surbaissés et anses de panier. Bref, que du pratique, rien d'inutile.
Dans la présentation de l'outillage, il en va de même. Et ainsi de suite sur l'ensemble des chapitres.
C'est donc un livre finalement assez complet qui ne traite "que" des portes, fenêtres et escaliers.
La partie sur les escaliers est la plus modeste. Mais les fenêtres et escaliers sont bien traités, de manière assez développée.
Par contre, il s'agit de la façon de procéder au début du XXème siècle. L'auteur parle de la production telle qu'elle se faisait et devait se faire pour avoir du rendement et de la qualité. On ne revient pas sur l'histoire des ouvrants.
Après avoir téléchargé ce livre sur Gallica, je l'ai imprimé en livret (format A5 donc). La lecture est agréable.
Ce livre ne me paraît pas indispensable. C'est intéressant mais je m'attendais à quelque chose de plus complet, plus fouillé, plus développé.
En fait, ce sont surtout les géométrie du plan et de la façade qui sont expliquées.
J'aurais aimé plus de géométrie, notamment liée à l'élévation du monument.