Mon grain de sel.
Tu parles de vieillerie, ce n'était pas toujours mieux avant mais parfois si. Donc ta vielle scie a peut être juste besoin d'un affûtage et d'un avoyage pour repartir comme en 40. Ce qui ne sera pas possible comme tu le dis avec la plupart des scies japonaises.
Les vrais outils japonais de haute qualité ne sont pas donnés non plus. J'ai un peu l'impression que tu compares du haut de gamme occidental avec du moyenne gamme japonais.
Si tu regardes les cies chez Gaignard Million, tu as un peu tous les prix et ça commence à 30 €uros. Crown en me semble pas une mauvaise marque et il y a même des veritas à 50 €uros.
gaignard-millo...amp;IdSsCat=173
Il y a des cies japonaises pas données non plus et on n'est pas encore dans le haut de gamme (Silky me semble être industriel) : gaignard-millo...1&Tri=PrixD
Autre point sur les rabots japonais (et les ciseaux) : lorsqu'ils sont neufs, ils doivent être préparés. Il faut refaire le creux de la lame. Je n'ai jamais essayé, ça doit être faisable mais perso, ça me refroidit. Il y a eu de beaux articles du Bouvet sur ce sujet l'an dernier. (par Calmi).
Après, j'ai un ciseau japonais : pas mal mais pas mieux que mes occidentaux et des scies japonaises : pas mal mais complémentaires avec les scies européennes à dos ou à cadre. Ce qui est impressionnant avec une scie japonaise, c'est la qualité de finition du bois coupé.
Une lame européenne fera quasiment aussi bien et bien plus vite par contre. Sur des bois fragiles, j'ai tendance à prendre les japonaises.
Enfin, je plussoie les achats d'occasion ou en brocante : moins cher et souvent de bonne qualité. Après pour bien connaîtres les outils, il faut en utiliser. Tu achètes 3 scies à 5 euros pièces et tu verras bien celle qui est de meilleure qualité au final. (les autres, tu feras des racloirs avec les lames).
Etant passé par là il y a très peu de temps, les pièces devaient être achetées par les étudiants. Ça limite les possibilités car tout ne sera pas utile à tous. Il y a des choses que j'ai pu récupérer : les "F" par exemple, ça m'est utile, c'est un souvenir et certes il y a de la matière première mais pour moi ça n'a aucune valeur marchande. On s'est arrangé au final avec les profs. Mais administrativement on est sur le fil du rasoir.
Positivons toutefois, je vois un peu des idées comme le suggère dependancesbois : des exercices qui rebondissent les uns sur les autres. Par exemple l'exercice d'entaille pourrait être retravaillé :
- sur le plan esthétique pour pouvoir servir de façade de tiroir sur un exercice suivant (ou un couvercle de boite)
- sur un plan technique, par exemple pour pouvoir en sortir des poignées de tiroir ou de porte
- pouvoir être débité en porte clés et les vendre ou les offrir
- pouvoir être assemblés et faire un grand panneau décoratif (avec ou sans cadre, dans le cadre d'un nouvel exercice)
- faire en sorte qu'il s'assemblent l'un dessus l'autre en en retournant un
- ou soient des pièces de casse de tête
- ...
Perso, je ferais avec une fausse équerre ou sauterelle.
Comme le nez de marche est en avant, tu mets une planchette conter la contremarche du dessous pour appuyer ta fausse équerre et l'autre partie sur la marche.
Après test, tu vérifies si chaque marche à le même angle.
Ensuite il faut que tu coupes cet angle en deux parties, égales ou non. Soit une bissectrice, soit 1 angle à 45° et l'autre de la valeur nécessaire.
Si tu as déjà tout coupé, tu peux ainsi garder tes morceaux coupés à 45° pour la moitié d'entre eux. Sinon, c'est plus simple d'utiliser la bissectrice car c'est le même angle de coupe pour tous les morceaux de plinthe.
La rouille n'est effectivement pas qu'un défaut esthétique. Elle ronge le métal. Certes il faut du temps mais ça commence par piquer un peu plus en profondeur et ensuite, ça ne fait que s'étendre.
Mais avant que tout tombe en poussière, tu auras des problèmes de glisse impossible, de planéité, d'affûtage qui ne tient pas, de tâches sur le bois (attention au chêne et autres bois tanniques en particulier), mauvaises rotations, blocages, etc...
Bref la rouille et l'ennemie de l'outillage. Une très fine couche n'est pas trop gênante en soit mais c'est le début
J'ai une idée de matériau que tu n'as pas cité : le bois !
Tu peux faire un rappel en chêne. Effectivement, bien mis en valeur, ça peut être très joli.
Dans les métaux, l'argent fond à une assez basse température également.
Sinon, tu peux utiliser n'importe quel matériau solide et tu fais un insert, nacre,, par exemple. Ou un morceau d'ambre avec une bébête dedans.
Regarde dans les créations de Vic66, comme celle ci :
Il y en a en parquet.
Le parquet massif, c'est du bois. Il se travaillera un peu différemment s'il est neuf ou si c'est du réemploi (attention aux clous et poussière, comme le dit sylvainlefrancomtois.
Pour le parquet stratifié, on peut aussi s'en servir.
Je l'ai fait ici et là :
Mais je déconseille. J'ai changé mon parquet et j'ai gardé l'ancien. Donc je m'en sers.
Mais c'est de la cochonnerie, il y a plein de trucs dedans pas très bons à respirer (il faut aussi porter un masque quand on scie du massif). Et en plus ça désaffûte beaucoup les lames.
Donc si tu en as, il faut l'utiliser, si tu cherches à acheter quelque chose, évite.
Comme dit plus haut, il y a la xylothèque de l'ADB.
Sur le net, l'une des plus fournies et des plus fiable est hobbithouse : hobbithouseinc...dpics/index.htm
Le cirad n'est pas mal non plus, beaucoup d'informations en plus.tropix.cirad.fr/
Sinon en version papier, il y en a quelques uns ici : lairdubois.fr/...vres/?q=essence (présélection)
Ça dépend du pistolet, il faut lire le mode d'emploi.
Par exemple, j'ai un pistolet basse pression qui n'accepte pas la lasure. Pour l'huile, je ne sais pas.
La question est aussi de trouver une huile avec la bonne viscosité. Il faut donc également trouver un diluant adapté.
A titre personnel, je trouve que l'avantage de l'huile, c'est justement de ne pas avoir besoin de pistolet.
Le fond est important pour la solidité d'un meuble et son maintient d'équerrage.
Si le mur n'est pas encore peint, il y a une solution facile que j'avais beaucoup aimé la solution d'Atelier bois couleur dans cette bibliothèque, avec un fond de la couleur du mur.
Je m'auto - réponds, mais sans être schyzophrène, 3 ans après celui qui répond n'est plus le même que celui qui a posé la question.
Avec l'habitude, je sais quand ça ne coupe plus et j'affûte à ce moment là, au moment où je me sers de l'outil.
Avant, c'était fastidieux parce que j'affutais avec un guide sur des pierres japonsaises. Et pour dégrossir, toujours au guide mais avec du papier abrasif gros grain. Donc c'était long, relativement compliqué, nécessitait de la place (surtout avec les pierres japonaises qui nécessitent de l'eau), etc...
Maintenant, je dégrossis aux pierres diamant, puis pierre à huile et polissage au cuir.
Tout est à portée de main derrière l'établi et ça va très vite. Avant, je prévoyais une séance d'affûtage (toujours à contre cœur) maintenant je le fais dès que le besoin s'en fait sentir. Le tout à main levée, sans guide.
Je ne recherche plus la perfection de l'affûtage mais l'efficacité. Et en s'entrainant l'affûtage se rapproche -tout doucement, il reste du chemin- de la qualité, puis de l'excellence.
Cette méthode est expliquée en détail dans cette trouvaille :
Moralité : chacun ses méthodes, il y en a plein, le tout est de prendre des habitudes qui ôtent des contraintes, c'est quand même beaucoup plus plaisant (et sécurisant) de travailler avec des outils qui coupent.