Tu sites des marques différentes qui ont toutes leurs qualité et certaines sont assez haut de gamme.
Dans le haut de gamme, tu as ceux qui sont forgés par LaForgeRayonnante.
Je ne les connais pas mais ils font envie. Et certains ici ont déjà passé le cap.
Suivant ton budget (à voir directement avec lui en MP), ça peut être une option intéressante. Surtout que tu dis que tu aimerais te faire plaisir.
J'en profite pour te poser une question. Où as tu trouvé tes ébauchoirs ?
Ce n'est pas ce qu'on trouve le plus facilement chez les fournisseurs. Evidemment, c'est trouvable mais j'aimerai un site sur lequel je peux commander d'autres choses utiles en même temps.
Je trouve ton projet très cohérent.
Mais c'est vrai aussi de beaucoup de commentaires que tu as reçus, à commencer par "ça se passe jamais comme prévu".
A mon sens, prévoir plus d'une journée par semaine me paraitrait mieux. En effet, sortir un meuble en massif par mois, soit en 4 jours me parait optimiste. Ca dépend du meuble.
Pour le côté clientèle aisée, je vois ce que tu veux dire (ce n'est pas du tout mon cas, mais je suis assez proche de la Sologne). Il faut trouver des circuits de vente.
Tu peux travailler sur commande mais également vendre ce que tu as déjà fabriqué.
En tout cas, bonne continuation.
Hello,
Je ne vais pas ajouter grand chose aux autres commentaires mais il faut distinguer deux choses : l'assurance, ou plutôt les assurances et l'activité réglementée.
Menuisier est une activité réglementée, charpentier aussi. Ara a donné des liens.
faire des meubles n'est pas une activité réglementée. Tu peux donc t'installer et fabriquer des "lits, étagères, bibliothèques, tables"... mais tu ne pourras pas t'appeler "menuisier". Si tu as le diplôme, tu peux (et fabriquer les mêmes choses). On est dans le cas de Boris même si son activité est plus variée.
Donc, il faut les bons diplômes pour s'installer. Par contre, pour exercer le métier, il faut être assuré pour. Tu peux être menuisier, mais si tu ne t'assures pas pour l'activité de fabrication et / ou pose de menuiseries extérieures, ben tu n'as pas le droit d'exercer cette activité. Là où ça pose problème, ce sont les activités pour lesquelles la décennale est obligatoire.
Par contre, je ne réponds pas à la question : aucune idée si juridiquement un diplôme de charpentier peut remplacer un diplôme de menuiserie ou inversement (ce qui m'étonnerait). Aucune idée si pour être charpentier un cap suffit ou s'il faut plus (le cap suffit en menuiserie).
Point de détail important, je ne sais pas comment tu envisages de te former mais il est impossible de passer un BP en candidat libre. Pour passer un Bac Pro en candidat libre, il faut avoir exercé le métier pendant 3 ans. Le BEP n'existe plus.
Bref, en candidat libre, il n'y a que le CAP qui reste accessible.
Je te souhaite de la persévérance et une bonne réussite dans tes projets.
Seb
C'est génial, c'est une très bonne nouvelle et c'est amplement mérité.
Tu maîtrises ton sujet et tu vas au bout de la démarche, c'est normal que ce soit labellisé.
C'est normal aussi que le label soit dur à obtenir, ça ne lui donne que plus de valeur.
Ton discours sur les artisans m'inspire très fortement.
Je dis que tu maitrises ton sujet, alors que moi je n'y connais rien. Mais je vais illustrer ça par une anecdote. A mes débuts actifs sur l'ADB, je découvrais peu à peu les membres. Et j'avais l'impression que tu n'étais pas français, lol. Tu utilisais un vocabulaire bizarre, comme la bijouterie notamment. Je te voyais bien soit Québecois soit issu d'un pays chaud au langage fleuri dans une île ou en Afrique
Certes, mais il y a de la pédagogie partout.
Quand je fais une recherche sur un thème précis et que j'ai besoin d'une vision globale, je cherche dans les créations, les questions, les plan s et les pas à pas. Exemple type : les ruches. Parfois je vais même voir en trouvaille ce qu'on y trouve.
Il faudrait que je cherche dans les collections aussi, je gagnerais peut être du temps.
Et puis la pédagogie, c'est quand on apprend quelque chose. Les niveaux sont variés, les compétences aussi et nos niveaux individuels sont en évolution. Donc c'est difficile à classer de manière universelle.
Je ne sais pas si la location partielle peut entrainer différents types de baux. Mais à mon sens non. il suffit de bien détailler dans le bail l'objet de la location.
Le rendez vous de signature de mon bail est demain. On avait héisté entre un bail professionnel et un bail commercial. Finalement le bail professionnel est réservé plus ou moins aux profs libs. Ls artisans se doivent d'avoir un bail commercial.
Le bail peut être précaire (durée limitée) ou commercial simple, c'est à dire 3/6/9.
A ma connaissance (mais je n'ai pas la science infuse), seul le bail commercial est possible.
J'avais comparé le bail commercial et le bail professionnel, le bail commercial est beaucoup plus protecteur pour le locataire que le bail professionnel.
Petit conseil au passage, si vous faites le bail entre vous (sans passer par un professionnel), vous pouvez prendre un bail type qu'on trouve sur internet. MAIS il faut personnaliser chaque clause et ne pas tout prendre sans y regarder à 2 fois. La clause d'indexation des loyers n'est pas obligatoire par exemple. On peut inclure également des obligations : on a noté les travaux à la charge du propriétaire et ceux qui seront à ma charge.
Autre conseil : si tu réalises tous ces investissements, vérifie que le statut d'autoentrepreneur est bien adapté (dans mon cas, il est beaucoup plus intéressant de pouvoir amortir les investissements, et donc l'EI s'est imposée). Par ailleurs, il est ensuite possible d'opter pour une EIRL ce qui limite les risques financiers. J'en ai parlé ce matin avec un copain qui a choisi cette solution car il a un gros loyer (pour chez nous, plus modeste pour ta région). J'envisage par contre de déclarer l'insaisissabilité de ma résidence principale. Mais à chaque cas sa solution.
Voici un début de réponse, je compléterai quand j'aurai des infos complémentaires.
Je suis dans le même cas, sauf que j'ai déjà les machines.
Mon électricien m'a demandé leurs puissances respectives.
Il m'avait dit que 12 kw devraient suffire. Un des vendeurs de machine m'a dit qu'il avait 18 kw mais que je n'aurais pas besoin d'autant et que 12 seraient suffisant (il avait un tour à métaux).
Il est prévu que je fasse le point avec lui vendredi, on va voir s'il confirme ou pas.
Toutefois, certaines machines sont puissantes :
Toupie 10 cv pour 7.5kw
Mortaiseuse 3 cv pour 2.2 kw
SAF 5.5 cv pour 4 kw + 1cv pour l'inciseur soit 0.75 kw
SAR 5.5 cv pour 4 kw
Dégau Rabot 7 cv pour 5.2 kw
Aspi 1 : 2 cv pour 1.5 kw
Aspi 2 : 6 cv pour 4.5 kw (édité)
Après je ne sais pas si ça s'ajoute purement et simplement ou s'il faut compter différemment.
Mais je voulais utiliser l'aspi 2 avec la toupie, il faudra peut être que j'y mette l'aspi 1. On verra.
To be continued...
Pour moi "matériel de base" et "festool" ne vont pas ensemble... mais en lisant le titre j'allais déjà répondre que le "matériel de base" dépend de ton niveau, de la façon dont veux travailler et du budget que tu veux (et peux) y mettre. Donc pas d'inconvénient particulier.
Pour moi, un rail de 140 suffit. On peut le coller contre une régle en alu et le faire coulisser pour scier droit sur de plus grandes longueurs.
Tu as pensé aussi à des bonnes visseuses et perceuses ? Pour des terrasses et du bardage, c'est un point important, capital même.
Au niveau établi, pour commencer, il y a pas mal de solutions :
- des tréteaux costauds (réglables en hauteur c'est bien) avec un plan de travail fixé dessus et des contreventements
- une bonne table bien costaude sur LBC (ou tout ce qui est stable, assez long et pas trop large -et encore les tables MFT sout souvent larges-)
- travailler par terre, sur un chantier, mais il faut commencer par l'établi sinon ce n'est pas tenable longtemps...
Pour les serres joints, LOMIBOIS a très bonne réputation.
Oui, bien sûr c'est possible.
De là à le conseiller, c'est une autre histoire.
Le pin est un bois tendre qui restera toujours tendre, quel que soit la finition que tu y rajoutes. Tu ne feras que retarder un peu son vieillissement.
Pour un plan de travail, je resterai sur une essence dure ou un peu dure.
Le douglas a un visuel particulier mais est déjà un peu plus dur (mais ce n'est pas fou non plus). Son esthétique peut plaire ou pas, il a de la personnalité.
Sinon, pour économiser et le faire presque en massif, je ferais plutôt un placage épais (10 mm par exemple ou sinon carrément du 22 en partant de planches en 27mm) collé sur un panneau. Mais ça dépend aussi de ton matériel.
La réponse est "non", clairement "non". De mon point de vue, il n'est pas raisonnable de se lancer sans expérience professionnelle. Mais, même si cela n'est pas raisonnable, cela n'empêche pas que ce soit le meilleur choix.
Je suis pile poil dans la situation, fraichement diplômé et le plus récemment installé du site (d'ailleurs en cours d'installation serait plus exact).
Mais, je suis issu d'une reconversion. j'ai choisi ce métier par amour du bois et de la fabrication, de l'artisanat en général. Dans ce créneau, il y a peu voire pas du tout d'emploi salarié dans ma zone géographique. Le plus proche que j'ai trouvé est à 50 km de chez moi, soit 100 km par jour / 500 km par semaine. Au prix du carburant, c'est pas rentable. Si je vais en salarié comme poseur, je progresserai en pose mais pas en fabrication.
Financièrement, même si ce sera certainement dur, j'économise mes 500 km par semaine, la perspective d'une rémunération nette identique devient largement plus plausible.
Mais ça ne suffit pas. Tous ceux qui se sont reconvertis ont eu d'autres expériences et ont une maturité qui peuvent leur être profitables (ou pas, ce n'est pas automatique non plus). Dans la gestion d'une entreprise, j'ai d'autres compétences qui sont également utiles. Ce qui est le cas de beaucoup.
Mais techniquement, il faut arriver à gérer les chantiers. Et là, je suis épaulé par un menuisier expérimenté pour lequel je vais faire un peu de sous-traitance et qui est près à transmettre de son savoir au fur et à mesure des chantiers. C'est lui qui m'a poussé à m'installer. J'ai pas ailleurs de bonnes relations avec l'ancien menuisier du village. Et également avec d'autres menuisiers (rencontrés notamment lors de l'acquisition de mes machines) et des profs du lycée. Et il existe d'autres réseaux. Certaines formations ou stages de certaines sociétés compagnonniques sont ouvertes à tous les gens de métier.
Je pense gérer le minimum : la sécurité sur une machine et la lecture d'un plan. A partir de là; la principale difficulté me semble être de travailler tout en étant rentable. Si je mets 2 fois plus de temps pour sortir un ouvrage, évidemment, je gagnerai 2 fois moins. C'est la principale difficulté à laquelle je travaille (je suis en train de faire des devis).
Techniquement, j'étudierai tous les projets qui me seront présentés mais je refuserai ceux pour lesquels je ne me sentirai pas capable de les mener à terme, sauf aide ponctuelle et appuyée de mes mentors s'ils me disent "vas y , c'est simple, je vais t'aider". C'est la seconde difficulté de mon métier : comment refuser un travail sans se griller commercialement.
Sur le plan des tarifs, je suis parti sur une base dans le marché ou légèrement en dessous : 35 à 40 €uros de l'heure. Impossible de facturer 2 fois plus cher sous prétexte que je travaille 2 fois moins vite. J'ai de la chance dans mon malheur : s'il y a peu ou pas d'emploi salarié, c'est que la concurrence est faible. Du travail, il y en a, je n'ai aucune appréhension sur ce plan. Du coup, je n'ai aucune raison de vouloir casser les prix. Déjà, je vais commencer en franchise de TVA, ce qui procure déjà une réduction au client et peut déjà être un avantage déloyal si on veut. Je ne souhaite pas faire plus.
Mais dévaloriser le métier, ça peut aussi être sur le plan technique bien sûr. Evidemment, je n'ai pas le choix, mon travail doit être irréprochable. Se dire menuisier alors que je n'ai jamais fabriqué d'escalier ? Oui, ça me gène. Et je me sens plus menuisier que Menuisier. (la différence c'est la majuscule). Mais on peut progresser, on peut s'en donner les moyens. Du moins je le crois et j'espère. Les livres et internet ne font pas tout mais malgré tout constituent une source de savoir formidable.
Les ressources d'un site tel que l'ADB et ses nombreux contributeurs sont extrêmement précieuses. En off, je discute pas mal avec des gens plus ou moins expérimentés sur plein de sujets. sylvainlefrancomtois (pour le citer, mais il n'est pas un cas isolé) explique parfois qu'il réalise de véritables coachings.
Evidemment, il faut être conscient que tout cela entrainera une progression plus lente qu'un parcours plus classique. Ce qui me désole, mais j'ai choisi la solution la moins pire.
Désolé pour le pavé mais pour résumer :
- non ce n'est pas raisonnable de s'installer sans expérience
- MAIS ça peut malgré tout être une bonne solution
- chaque cas est particulier, chaque situation présente ses inconvénients et ses avantages
- chaque artisan a ses qualités et ses défauts
- à un moment donné, il faut bien prendre sa vie en mains
Et pour résumer ce qu'il faut lire sur l'honnêteté :
- discuter avec les clients, bien comprendre ce qu'ils veulent, leur expliquer je sais faire, je ne sais pas faire (ou je n'ai pas l'outillage, qui est une façon polie de refuser)
- refuser ce qu'on ne sent pas (l'instinct n'est pas toujours mauvais conseiller) -soit parce qu'on ne sent pas capable de faire, soit parce qu'une petite voix nous dit que c'est un piège à c**
- mon histoire est visible ici et je la partagerai sur les réseaux sociaux, je vis dans une zone rurale, les choses se savent. Le but du jeu n'est pas de me dévaloriser en permanence non plus, commercialement, ce serait suicidaire. Donc en étant honnête, ensuite, c'est au client d'avoir confiance ou pas. Et on en peut pas avoir confiance tout le temps en tout le monde. C'est pas grave.
Voilà, je ne sais pas si tu te poses ces questions par rapport à ton expérience, tu as un parcours classique et assez long ou vis à vis des installations précoces (à 46 ans lol) de personnes inexpérimentées mais je trouve que certes tu es jeune mais tes bases devraient être solides et plutôt te mettre en confiance.
les 3 b ! Bonjour, bienvenue, bonne année, bières
Alors avec ce matériau, tu peux faire d'excellents gabarits durables.
Ca s'usine comme du bois dur à la scie (à pastille carbure) et à la toupie ou à la défonceuse.
On peut aussi faire des parties mobiles de création, de gabarits ou de montages d'usinage qui pourraient être sujettes à usure.
Entre autres idées.
Tenons et mortaises, c'est très bien.
Ton plateau va être épais et bien lourd ?
Dans l'établi que j'ai récupéré récemment, visible ici, le plateau doit être aux allentours des 100 kg.
Les mortaises sont assez large, le plateau si insère facilement si on vise bien. Des mortaises ajustées compliqueraient la tâche.
Je n'ai pas mesuré mais rien ne retient le plateau.
Et rien ne bouge...
A l'occasion, je pourrai prendre des mesures.
J'ai plussoyé tout le monde (carton plein !) parce que plein de bonnes choses ont été soulevées. Ca fait peut être plein de choses à entendre et c'est peut être un peu dur mais au moins tu en as pour ton argent !
Et si tu as posté cette question, c'est que tu en avais besoin. Donc, tu as très bien fait.
Surtout que le thème est rarement abordé en fait.
Du cou, je vais encore aborder une autre facette du métier.
Tu dis : "comment être précis et efficace quand on est débutant ?" Ce n'st pas tout à fait le titre mais c'est ce que je retiens de tes commentaires. Déjà, il faut que tu saches qu'on est toujours débutant ou en tout cas très longtemps. Tu franchiras sans cesse des étapes et il y aura toujours des choses que tu n'auras pas encore faites. Certes on est de moins en moins débutant mais on le reste longtemps voire toujours.
MAIS !
Les progrès se font sans s'en rendre compte. Regarde un peu tes premiers projets. Il y a forcément des points qui t'ont fait galérer et pour lesquels tu en te souviens même plus pourquoi c'était difficile ! Le seul moyen de progresser, c'est de pratiquer. Et quand on pratique on progresse sans s'en rendre compte. Il faut se souvenir de ses premiers traits de scie, des premières mortaises ou tenons, etc...
Donc le temps fera son œuvre. Forcément.
Par contre, il faut des règles d'équerre et des règles droites. Et il faut surtout prendre du plaisir à ce qu'on fait.
Voilà, ce n'est pas très productif comme message car il n'y a pas de solution toute faite. Juste plein de conseils donnés plus haut. Il ne reste qu'à prioriser pour retrouver du plaisir à ce que tu fais. et le reste suivra.
J'ai déjà entendu parler de la première technique comme étant le ceinturage des arbres.
Je ne sais plus où.
Mais j'ai fait une petite recherche et je suis tombé sur un article de Pascal Waringo.
Compagnon tailleur de pierres, il travaille beaucoup dans la restauration et la reconstitution. C'est de lui dont j'avais parlé dans la question d'Oak sur la construction des voutes.
Voici l'article : dumoyenageanos...pascal-waringo/