Je rajouterai à ce qui a déjà été dit, que plus le débit est long, plus il peut y avoir de perte. Ce n'est pas automatique mais fréquent (et logique).
Autre point : tu demandes quelle épaisseur choisir pour une stabilité dans le temps : la stabilité dépendra surtout du séchage du bois, de la partie du plot utilisée (quartier ou dosse), de la technique de corroyage (enlever plus ou moins autant de chaque côté, laisser le bois se stabiliser) et surtout de l'utilisation au final (bois contraint, soumis à des efforts divers, ...)
Le bois bougera toujours.
En longueur, ses mouvements sont négligeables.
Sur quartier les mouvements seront approximativement de la moitié des mouvements de la dosse.
Quand le bois se rétracte un jour apparaît (ou le panneau fend s'il est collé).
A l'inverse si tu fais ton cadre avec le panneau au plus sec, lorsqu'il va gonfler soit ça va gondoler soit il y aura des desaffleurs sur les alaises.
Pour la machine, je ne sais pas. Mais j'ai déjà acheté des dominos consommables qui n'étaient pas du festool. C'était du hêtre mais pas compressé. Donc moins cher, mais moins qualitatif.
Pour les achats d'occasion, attention aux arnaques sur Festool, il y en a peu à vendre. Comme dit ailleurs, privilégier l'achat en mains propres.
Hello,
Le mien, acheté d'occase était déjà équipé avec des étagères / caissons des 2 côtés.
Et un plancher.
Il a fallu que j'enlève le côté conducteur pour une intervention sur la carrosserie.
Du coup, je l'ai refait :
- en intégrant un petit établi au dessus de la roue de secours
- en redessinant les caissons / étagères pour y intégrer les boites de l'outillage (plus de profondeur et largeurs adaptées aux différents formats)
Il faut pouvoir en mettre un maximum en hauteur, sinon tu mets tout par terrre et u n'as plus de place.
Les 2 questions les plus importantes :
- que veux tu faire dans le fourgon (transporter / et / ou travailler)
- que veux tu transporter ? qu'est ce qui y reste en permanence ?
Bonsoir,
Il y a plein de façons d'envisager ton projet. Mais tu trouveras plein d'infos dans le pas à pas de Bonbonveronbi :
Les panneaux de méla Egger font 2800 x 2070 donc les 2800 environ sont envisageables. Attention, les chants sont souvent abimés pendant le transport, donc il faut prévoir une coupe de propreté de minimum 10 mm dans tes calculs.
Le mode de fabrication que tu montres est faisable, attention au haut, qui ne peut pas être comme le bas, ou alors, il faut prévoir de la hauteur sous plafond d'au moins la hauteur des tourillons.
Perso, je fais plus avec des dominos car j'ai la machine, mais un domino n'est qu'un tourillon ovale. Sur ce genre de projet, je colle l'assemblage lui même à la vinylique classique (lente ou rapide suivant la complexité du montage) et je rajoute un filet de kleiberit 308 legallais.com/...08/12960/691558 entre les dominos (ou tourillons).
Les pieds doivent être situés sous les montants pour éviter tout flambage.
Enfin, pour rigidifier, je mets un fond en méla de 8 mm pris en rainure.
Il est aussi possible de prévoir un socle puis de rajouter des caissons individuels dessus. Ca consomme beaucoup plus de matière mais c'est plus solide, et plus facile à poser.
Bonne continuation.
Seb
Ici, j'avais fait des patins en bois de fil et dur (ipé), vissé, avec du silicone dans le trou.
Ca ne sera pas une solution miraculeuse, mais c'est une amélioration parmi d'autres possibles.
Merci de poser ces questions Bonbonveronbi.
Je n'avais jamais abordé le métier sous cet angle là et c'est intéressant.
comme tout débutant, l'expérience fait défaut et on va la chercher vers ceux qui savent, ceux que j'appelle les "anciens" qui peuvent aussi bien être des jeunes en activité (mais plus expérimentés) ou nos prédécesseurs des siècles passés.
Je serai naturellement attaché à la tradition dans le sens où beaucoup d'ouvrages sont pérennes et ont leur efficacité. J'essaye d'éviter d'innover et me contente de recopier ce qui marche. Je me pose souvent la question de "comment ça se fait", sachant que dans le métier, il y a souvent :
- plusieurs façons de concevoir un ouvrage
- plusieurs façons d'arriver à une conception donnée
Au final, ça oblige à réfléchir et à tâtonner. Donc autant connaître le but à atteindre pour ne pas multiplier les difficultés.
Avec l'expérience, la vision de ces problèmes changent car on met en place des automatismes.