Commençons par le plan.
Il est de moi mais j'ai pris une autre porte des clients pour modèle. Et la béquille est placée exactement au même endroit. J'ai copié bêtement.
Je suis d'accord sur l'objectif de se passer d'autant de détails. C'est un objectif à atteindre mais l'intérêt de pousser les détails est multiple :
- se rassurer (oui, bon ok, ça c'est juste pour perdre du temps ^^)
- trouver des solutions à tous les points techniques, tous les assemblages (bon, une porte comme ça, on sait que ce sont des panneaux pris dans un cadre avec des tenons et des mortaises mais dans d'autres cas, c'est utile de réfléchir au comment réaliser ce qu'on dessine)
- apprendre le logiciel de modélisation
- faire des présentations clients (mais ça, tu l'as dit)
- dans le même ordre d'idée, ça permet de vérifier qu'on a bien compris ce que voulait le client ou de lui faire des propositions, c'est plus facile de discuter avec un visuel
- établir la fiche de débit
Sauf qu'effectivement, je vais me tenir à ma fiche de débit alors qu'effectivement, il pourrait être judicieux de modifier certaines côtes en fonction du bois dispo.
Donc, j'ai fait un super plan, j'en étais fier. Mais j'ai voulu faire une vue éclatée. Et... j'ai tout éclaté mes composants... Le plan n'est du coup pas plus exploitable qu'une simple photo (à part qu'on peut encore faire des cotations). Du coup, je ne le publierai pas (c'était aussi dans cette optique que j'étais allé si loin dans le détail, il ne manquait que les moulures).
EDIT : autre avantage du plan détaillé : bien s'imprégner du projet. J'ai fait un meuble à partir d'un plan fourni par le client (il est -entre autres- dessinateur industriel). Et bien, j'ai eu beaucoup plus de mal à bien mémoriser le meuble. Au final, j'ai refait certains le plan de certains éléments pour mieux les visualiser avec ma méthode à moi.
Le dixième ??
une "épure à l'échelle 1/10" ?
Je comprends ça comme ça vu qu'on prend des mesures dessus.
Sinon, au niveau du temps, je suis parti sur 26 heures de fabrication, finition incluse. Ce n'est pas loin de ce que tu dis. (on verra à la fin, pour une fois, j'arrive à peu près à tenir ma fiche d'heures).
Concernant la logistique de l'atelier, chaque chantier est l'occasion de l'améliorer et de m'améliorer sur ces points. C'est difficile de partir de 0. Heureusement que j'ai vu quelques ateliers. Mais ils étaient vraiment tous différents et chacun a ses petites habitudes.
Une anecdote qu'on m'a racontée en stage. Mon tuteur m'a fait faire un volet (un peu sur le principe de ce pas à pas). Au moment de clouer les lames, il m'a raconté que l'un de ses maîtres d'apprentissage (pour situer, au moment du stage, il était à 2 mois de la retraite) prenait le temps de bien préparer tous les clous, dans le même sens, de mettre un coup sur la pointe pour éviter les éclatements et il posait les clous à leur emplacement définitif avec juste un petit coup de marteau pour qu'ils tiennent debout. Une fois positionné tous les clous, il les enfonçait en rafale à une vitesse faramineuse. Et alors qu'il donnait l'impression de perdre du temps, il allait plus vite que les autres.
Le dégauchissage... oui tu en as déjà parlé dans ton pas à pas sur la finition. Mais justement le même tuteur que ci dessus m'a donné l'habitude de dégauchir un minimum, juste blanchir le bois pour avoir une surface d'appui bien stable et dès que possible passer à la raboteuse. Ce matin, j'ai dégauchi les panneaux de la porte béarnaise, mais je n'ai aps pris de photo de l'état avant rabotage. Ca aurait été plus parlant.
Concernant l'établissement, j'ai fait au mieux en ayant les éléments que tu as cité en tête. On verra à la fin si j'ai bon.
On en a déjà parlé, j'ai tout tracé au niveau des traverses, mais promis, la prochaine fois, j'essaye de ne tracer que les montants.
Pour la mortaise de serrure, c'est noté (pas encore faite, mais serrure pas encore reçue).
Concernant la coupe de long, je pensais la faire à la fin (ce que j'ai vu faire), par contre, je pensais bien biaisé le chant mais je n'ai pas laissé de surcôte.
La moulure fait la même largeur que la rainure. J'ai trouvé ça super pratique, les 2 outils ayant le même diamètre, je n'ai pas eu de réglage à faire à la toupie (à part la hauteur). La doucine a bien un carré, on verra si mes coupes d'onglet seront bonnes, c'est prévu pour le week end, demain ou dimanche.
José Das Neves C'est ce que je croyais aussi José quand on en avait parlé.
Mais les seuls composants qui restent sont ceux du dormant. Autant dire qu'il ne reste rien
Hello,
Je trouve un peu de temps pour relire, digérer tout ça et apporter des réponses et un retour d'expérience.
Il y a un autre argument de poids en faveur des plans et que je n'ai pas cité. Un menuisier que je connais assez bien et avec qui j'ai bossé ma conseillé d'être rigoureux et de faire des analyses de fabrication assez poussées au début. Vu qu'il bosse comme j'aimerai bosser et qu'il m'a vu à l'œuvre, je suis son conseil. Enfin disons que j'ai remplacé l'analyse de fab par le plan. Je sais bien que ce n'est pas pareil. Mais en creusant assez bien le plan, ça m'aide vraiment, enfin je trouve.
Sinon, mon histoire avec sketchup : je n'arrivais pas du tout à m'en sortir, du coup je faisais tout à la main. C'est José Das Neves qui m'a débloqué (avec les 4 exercices préalables à l'inscription à sa formation). J'ai ensuite appris beaucoup avec la formation en elle même mais le déclic s'est produit avec les 4 exercices (encore merci pour tout José). Le plan de la porte a été fait entre les 4 exercices et le début de la formation.
Autre point, j'ai peu de concurrence en fabrication dans mon secteur (mais je ne suis pas seul pour autant). Faire les plans sur SU me démarque et c'est aussi un aspect positif.
Ensuite, je pousse les plans jusqu'à ce que j'ai :
- une présentation agréable
- une fiche de débit exploitable (à partir de laquelle je détermine le coût matière et finalise le devis).
Un exemple d'un portillon (devis accepté par la cliente).
Je n'ai pas tracé les assemblages. Par contre, j'ai rallongé les traverses et j'ai réduit l'épaisseur de quelques mm pour que les "tenons" ne soient pas apparents. Mais ma fiche de débit est juste.
Sinon merci Bonbonveronbi mais je ne pense pas être "Menusier" mais "menuisier". Mais je travaille et compte bien devenir Menuisier rapidement voire MENUISIER un peu plus tard. Evidemment officiellement je suis menuisier mais il me manque clairement de l'expérience et de la pratique. Il me manque aussi de la théorie bien sûr mais moins que d'expérience.
D'ailleurs, j'ai fait mes coupes d'onglet comme prévu. Enfin, j'avais prévud e les faire et elles sont faites. Mais ça ne s'est pas passé exactement comme prévu. Déjà il m'a fallu plus de 6h00 pour tout faire. Mes mortaises n'étaient pas assez précises et j'ai dû retoucher mes tenons trop souvent. Ensuite mes tenons forçaient ce qui est bien, mais trop. Je le saurai pour la prochaine fois. Enfin, je comptais les faire avec ma scie radiale : 2 traverses sur 3 sont trop larges pour la radiale, j'ai donc fait à la main.
NB pour ceux qui liront ce texte à l'avenir, il y a eu une question il y a un an sur les coupes d'onglet avec des discussions forts intéressantes que je comprends mieux (même si c'est sympa de les faire à la main).
Mes panneaux sont prêts à recevoir les plates bandes. J'ai prévu une épaisseur de 20 mm et une rainure de 10 mm. Parce que ça me paraissait bien, et que j'ai vu ça ailleurs. je n'ai pas de référence. Notamment sur le carré à laisser dans la plate bande. Finalement mes panneaux font 18.5 mm (l'un des panneaux était abîmé au milieu et j'ai voulu exploiter mon bois).
On verra demain avec les plates bandes à quoi j'arrive. Ca sera un peu du pif et la première fois que j'utiliserai cette molette.
Par contre, je ne vois pas trop où il faut faire la barbette. Mais parle t-on de la même chose, pour moi la barbette c'est le "carré" qu'on laisse sur l'arasement du tenon pour remplir la rainure qui est plus profonde que la moulure. Comme j'ai fait les 2 (moulures et rainures de 15 mm, il n'y a pas ce remplissage à prévoir. Et je trouve ça super pratique. Pourquoi ne fait on pas comme ça tout le temps ??
Sinon, je suis bien d'accord que le plan n'est pas plus utile que le dixième, d'ailleurs il me sert à ça, j'ai juste un plan côté avec moi à l'atelier (et la fiche de débit). Et je m'y réfère pour tout. Un peu comme une photo à l'échelle... ou un dixième. Je pense que faire le plan est utile dans la démarche d'appropriation. Mais c'est vrai que c'est un ouvrage simple et je retrouve rapidement mes marques (je n'avais pas vraiment fait de tenons depuis le premier confinement). En même temps, si je suis menuisier, c'est pour faire ce genre d'ouvrages (entres autres).
Si tu as un petit doute un petit détail en deux coup d'équerre sur un panneau et hop.
Je pratique aussi
Tu es pro tu dois pouvoir t'affranchir des tâches qui sont pas indispensable le raisonnements est autre pour les débutants voilà pourquoi je suis un peu catégorique avec toi.
Oui je suis pro mais je suis aussi débutant, mais tu fais bien d'être catégorique, ça me fait avancer plus vite. J'aurai vraiment eu envie de faire un stage ou plus dans la boite où tu bosses.
PS : j'ai lu aussi avec attention, vos échanges sur la transmission. C'est une valeur qui m'est chère et vous êtes tous les 2 pour le moins très partageurs, avec des méthodes, des visions, des pédagogies, des manières d'expliquer personnelles mais c'est ça qui est enrichissant. La qualité (parmi d'autres) que je vous reconnais à tous les 2, c'est que quand vous dites un truc, je comprends quasi toujours et quasi tout de suite. Et ça c'est cool ! Très cool.
PS 2 : je crois avoir 80% des réponses aux questions géométriques (d'ailleurs c'est vrai que la division par Thalès a été faite par SU sur le plan du portillon).
Merci de toutes ces infos, ça aussi, c'est rassurant. Je pense aussi que j'évoluerai au fur et à mesure des réalisations mais aussi grâce à ce type d'échanges. J'essaie toujours de repérer les petits trucs, les petits tours de mains qui facilite le boulot.
Tu vas rire, je n'avais pas d'outil de doucine, j'ai le contre profil mais pas le profil. C'est évidemment un peu bête. J'ai donc emprunté la molette de l'ancien menuisier du village (autant dire qu'elle a vu des kilomètres de bois). Mais je cherchais une doucine de 15 et il en avait une.
Elle a un carré et c'est vrai que c'est très pratique pour se guider quand on fait les arasements de la coupe d'onglet. Je pensais que les moulures classiques étaient plus ou moins normalisées et qu'une doucine de 15, c'est toujours un peu la même chose. Sur ce plan, je n'avais pas l'impression d'improviser.
Pareil pour les plates bandes (là c'est mon outil à moi), je pensais qu'on pouvait gérer l'épaisseur qu'on voulait.
En tout cas, le travail est fait et je trouve que ça rend assez bien. Ce n'est peut être pas l'idéal mais ça me satisfait (toute remarque est toutefois bienvenue mais je ne sais pas si on voit bien sur les photos - j'ai oublié de prendre en photo le panneau complet).
J'avais fait ce que tu dis (pas en angle mais j'avais des pièces d'essai pour al rainure / moulure et un panneau). Je le referai quand j'aurai trouvé ma molette de doucine (en fait, je vais essayer de trouver le profil correspondant au contre-profil que j'ai déjà).
Concernant les coupes d'onglet, je n'avais pas prévu de les faire à la format et je m'étais gardé ce boulot pour le week end. Comme j'ai des voisins, le week end, je ne fais pas tourner les machines. Par contre, les surlongueurs me sont très utiles pour taper dessus et retirer mes traverses lors des essais des tenons. Du coup, couper de long tout de suite ne me fait pas envie, j'ai peur d'abîmer les moulures si je tape dessus (même avec une cale dans la rainure).
Par contre, je me laisserai bien tenter par une fraise à chanfrein à mettre en bout d'arbre. Je pourrai faire ça tant que le chariot à tenonner est installé. Mais c'est du matériel à acheter en plus.
Par contre, je n'ai pas compris de quel toupillage tu parles :" idem c'est une méthode de travail la qualité des coupes découle aussi du toupillage mettre un conte guide et toupiller en deux passe peux s'avérer utile." C'est pour les plates bandes ? les moulures ? Le contre guide, c'est ce qu'on voit sur l'avant dernière photo ? Oui pour les plates bandes, je n'arrive pas à être bien régulier sur les petits côtés sinon.
Enfin, pour la barbette, on parlait bien de la même chose (ça me rassure des fois ^^). Du coup, il faut faire exprès de la faire, c'est un petit coup de mortaiseuse en plus. Tu la fais à main levée ? Avec une précision relative ? J'y vois l'inconvénient d'un petit boulot supplémentaire mais l'avantage que tu cites de bien maintenir la traverses et en plus de faciliter l'arasement en largeur du tenon (voir la dernière photo, c'est toujours un peu pas parfait cet endroit là, même si sur une porte ce n'est pas ce qu'on va le plus regarder, évidemment).
Merci de ta réponse, j'ai testé avec un autre composant et ça marche. Mais pas avec le lambris. Le lambris blanc apparait bien dans le calque lambris blanc mais il disparait si je désactive le calque lambris naturel.
Il doit y avoir un un truc qui va pas dans mes composants lambris.
Il est chouette ce portail, et ce qu'il y a derrière a l'air sympa aussi.
Le travail est très propre et s'il est massif, il n'en reste pas moins élégant.
sylvainlefrancomtois, il faut la faire où la languette sur la latte ? Dessous pour lui donner de la souplesse ? Mais il faut faire les rainures en largeur alors, non ? Et faire plus fin que 12 mm ne serait pas une solution ?
sylvainlefrancomtois ah OK, je vois bien le principe. Mais du coup, il faut faire déborder la lame de chaque côté (ou du côté où on lui donne une pente).
sylvainlefrancomtois ok, merci
Wahou ! Ca c'est de la réponse !!! Merci !
Belle méthode, on voit clairement le sens pratique, je vais essayer de faire comme ça à l'avenir.
En l'occurrence, il fallait bien que je trace toutes les traverses car j'ai un montant intermédiaire et donc une mortaise centrale.
Par contre, qu'appelles tu l'arasement à chant ? C'est quand on a une différence d'arasement sur le parement et le contre parement ? (ici, c'est une porte à deux parements, uniquement avec des panneaux). Mais sinon, je peux gérer les différences d'arasement avec les plateaux à tenonner (qui sont indexés comme tu me l'avais conseillé).
Dernière question, c'est quoi ces marques triangulaires ? je n'ai aps compris.
Ah oui, les épaulements !! Bien vu, je n'aurai pas pensé à les faire avec.
Et les triangles à la lime, c'est pas con, je voyais plutôt quelque chose de gravé à la pointe à tracer.
Ah ben au lycée, on trace toujours les traverses.
Et on aligne la traverse à usiner sur l'arasement du pare éclat, on ne fait jamais le tenon en entier sur le pare éclat.
Pour le second tenon de la traverse, par contre, j'utilise la butée par contre. Comme ça, si j'ai fait une erreur, elle est reproduite sur toutes les traverses.
C'est noté pour les bagues. Il y en a qui ont des perforations (comme avec une perforatrice de bureau, c'est peut être un système similaire).
Le prochain coup, j'essaierai de ne pas tracer les traverses, mais là, ça faisait un petit moment que je n'avais pas fait ce genre de choses et je voulais tout tracer et j'ai tout vérifié 10 fois. Mais ça revient vite. (sur mes dernières périodes en entreprise, ces usinages étaient faits à la CN ou au centre d'usinage).
Tu aurais une tenonneuse à dérouleur avec une scie en tête on tracerai rien alors fait pareil.
C'est ce qu'on avait au lycée, mais ils nous faisaient tout tracer. On mettait tout dans un serre joint et on traçait tout ensemble.
Par contre ta méthode me semble bonne mais il faut en tenir compte dès le départ avec des longueurs de tenon bien définies. Là, j'avoue avoir un peu improvisé, enfin décidé ça au dernier moment.
Au lycée on se focalisait sur les arasements et on gardait la surlongueur qui était coupée à l'entrée de la tenonneuse.
Question confiance, il faut que j'arrive à l'acquérir. En fait c'est le premier "vrai" ouvrage de menuiserie sur lequel je fais tout : prise de côte, plan et fabrication. Quand je dis que je vérifie, c'est parce que le plan a été fait il y a déjà quelques temps d'une part, qu'il faut que je valide le processus (et pour l'instant je n'ai pas d'erreur) et que je veux être sûr que mes cotations correspondent aux cotations de coupe (y compris les ravancements, les mooulures ou les rainures).
C'est un peu comme les plans du lycée. Toujours les mêmes à force on a l'habitude et on peut y aller gaiement. Là, il faut que je prenne des habitudes.
Par contre, tant qu'on est à parler méthodes, je n'ai pas fait de plan sur règle (c'est une porte style Béarn -voir image-). Je n'en ai pas vu l'utilité et je n'ai pas l'impression que ça me manque. Tu en penses quoi ?
Merci, effectivement, j'en ai vu d'autres approchants qui étaient de la même marque.
Je vais creuser ce sujet du coup. Ils ont peut être l'exclusivité de ce genre de design. Il y a peut être des options.
C'est encore un peu nu sans les étagères du dessus et sans rien dedans.
Ce qui m'a le plus pris de temps sur le collage des chants, c'est le manque de presses.
Le rack de séchage, c'est un présentoir de magasin, il m'a été donné par quelqu'un qui l'avait récupéré. Là par contre, il m'a fait gagner beaucoup de temps sur la finition.
On peut en parler de la tapisserie, moi je l'aime bien. Ca donne un genre surréaliste à l'atelier. Je m'y sens bien et je commence à avoir mes marques et une organisation qui devient un peu plus efficace.
Oak tu as plus de culture ciné que moi. Ca ne me parle pas du tout.
La tapisserie daterait visiblement des années 40.
Et par contre, nous sommes bien dans une ancienne boucherie
DocEmmettBrown oui pas mal mais il en faudrait beaucoup !
J'avais 7 grands panneaux comme celui ci (2 plus grands en fait)
Je pouvais en faire 2 en même temps plus quelques petits.
Oak il faut éviter de mettre du sang partout... mais j'ai de la sciure au cas où ^^
Et un jardin où il sera possible d'envisager des barbecues...
Ah oui côté place, je suis gâté. Il y a juste la salle des machines qui est un peu petite. Mais ça reste grand, je ne me plains pas.
J'ai bien aimé travailler le 3 plis, c'est pas désagréable. Et le rendu est sympa.
Ton dessin aussi est sympa. La conception n'est pas forcément habituelle, c'est intéressant, je vais creuser ce point.
Merci
Oui c'est assez long les chants mais ce n'est pas une éternité non plus.
Les coins marchent bien, oui, aucun souci à déplorer. Il y a un plus que 2 salles, faudra que je présente l'atelier à l'occasion ^^.
La salle hors poussière, c'est un petit bâtiment dans la cour, l'ancien laboratoire du boucher. C'est très pratique, sauf quand il pleut.
Ara Delicatessen, ça me parle par contre
Boris Beaulant oui je n'en doute pas et je l'ai même envisagé. Mais effectivement il fallait du temps (et j'étais à la bourre) et at aussi il en fallait beaucoup.
dneis, je pense qu'effectivement on peut faire avec un peu moins de coins, éventuellement plus longs. Mais depuis que je fais pour d'autres, je suis plutôt ceinture et bretelles. J'ai préféré assurer. En plus les chants avaient parfois tendance à se courber et donc je pouvais les remettre dans le droit chemin à chaque presse. En l'occurrence, les presses ne servent qu'à maintenir le coin, ce ne sont pas elles qui serrent les chants mais uniquement les coins.
Par contre, le coup de la paraffine, je doute un peu. Justement, il y a besoin de frottement pour que le coin reste en place.
Je reste dubitatif...
- sur le principe, je ne pense pas que ce soit bien que ça glisse d'un côté ou de l'autre *
- mais aussi sur le fait que José Das Neves a dit une fois que la paraffine pouvait être embêtante pour la finition et que la bougie ou le savon c'était mieux
(* expérience à faire : serrer un truc à blanc puis refaire pareil avec la colle, ça glisse hein ???)
j'y pense ^^
Oui le goodie, j'y pense depuis le début, j'ai quelques idées suivant les chantiers. Mais pour certains faut trouver les idées. Le but du jeu c'est que ça reste sympa mais pas chronophage.
merci
Oui c'est bien de le voir fonctionner, mine de rien, je n'avais jamais sorti quelque chose d'aussi volumineux !
merci
Alors, j'ai pris des panneaux chez Barillet à Vierzon, en 22 mm.
Je viens de regarder le tarif, aujourd'hui, ils sont à 195.50 € HT le panneau
longueur : 5000 mm - largeur : 1250 mm - hauteur : 22 mm
Très bonne question également pour les perçages en système 32.
J'ai beaucoup hésité mais tout est cher, je trouve ou alors pas pratique ou un peu cheap. Le meilleur compromis que j'ai trouvé, c'est le système kreg, pas très cher, avec des trous en 5 mm à percer à la volée avec une perceuse. C'est une solution d'attente car je pense que le mieux, c'est de pouvoir les faire à la défonceuse.
Ceci dit le système kreg est arrivé après la réalisation. En fait, je m'étais fait un gabarit maison à partir du petit gabarit multiblue de Hettich.
Le gabarit kreg est quand même arrivé et l'avoir en main confirme la bonne impression que j'avais sur le papier. Mais je ne m'en suis pas encore servi.
bendu33 avec plaisir ^^
Difficile d'être original, mais... courage à toi.
Je connais ce genre de personnage, ils n'attendent effectivement que d'être obéis.
Tu leur feras voir un peu comment ça fait de s'entendre dire non.
Et puis tu passeras à autre chose.
Et tu t'en badigeonneras le nombril avec le pinceau de l'indifférence.
bah du coup je suis allé voir la vidéo aussi !!
trop bien effectivement !!
Ca prend forme un peu à l'arrache mais tu vas pouvoir poser tes valises et continuer à bosser et à t'aménager un lieu de vie à ton image, c'est cool ça de partir d'une feuille blanche (enfin c'est une vision un peu idéalisée mais j'imagine que c'est ce que tu te dis, bonne installation !!)
C'est con, mais je n'y ai pas pensé. Il faut dire que j'ai récupéré plein de bagues et qu'elles n'ont pas de marquage et ont souvent quelques dixièmes d'écart.
Mais ça doit être faisable. par contre, je m'imagine adapter plus que ça mes mortaises (à la mortaiseuse à chaine) afin de les faire plus ou moins serrées en fonction de l'essence et de l'ouvrage.
Sur le principe, c'est allé assez vite (4 tâtonnements seulement) mais c'est ce capot qui est rébarbatif.
Wil c'est pas faux mais par exemple, là je suis sur une porte intérieure en chêne avec des tenons larges et longs, je ne veut pas que ça force trop. Par contre le projet suivant sera un claustra extérieur en Douglas, et là il me faudra des assemblages très serrés.
Donc il y aura souvent des ajustements résiduels.
Mais c'est sûr que si j'ai la base, ça me fera gagner du temps.
Stef64 j'ai préparé les panneaux pour le rangement des outils au mur... il faut que trouve le temps de faire la suite...
Oui, c'est une piste, il faut que je trouve une solution sur ce point. Et ça me permettra déjà de savoir ce que j'ai exactement. Bonbonveronbi propose des marques triangulaires mais je n'ai pas saisi.
Oui j'y pensais à en faire un autre en CP. Mais en cas de pb, ça sera assez solide ? Parce que sinon autant ne rien mettre. Le protecteur actuel est assez facile à copier en cp, il serait plus léger en plus.
Sinon, pour le reste oui, c'est une variante de ce que disent les autres et je m'y mettrais dès le prochain coup. J'ai pensé brièvement que je pourrai noter les bagues utilisées mais je suis trop vite passé à autre chose.
Ah ah, un pas à pas, c'est mieux qu'une réponse !!
Je me sens très chanceux, et honoré.
Même si j'ai un peu honte, car je n'ai pas pensé à raccourcir le tenon où se situe la poignée...
Ca aurait été cool que je fasse un stage avec toi !!
Ceci dit, j'ai fait une feuillure avec ta méthode cet aprèm.
Avant : mesure avec réglet de toupilleur, pièce d'essai, remesure avec réglet de toupilleur (machine arr^étée bien sûr, etc).
Maintenant : mesure avec réglet de toupilleur, un poil trop bas et un poil pas assez profond. Puis essai sur ma pièce définitive, mesure au réglet "normal" remontée des 5 dixièmes nécessaires, tapotage sur le guide parallèle pour le faire reculer un peu, nouvel essai (juste le bout de la pièce), nouvelle mesure, nouveau tapotage, 2/3 fois mais sans arrêter la machine et passage de toutes mes pièces, c'est vrai que ça va plus vite comme ça.
Sinon, je vais relire le pas à pas et faire des commentaires appropriés, il y a du bon et du moins bon,