Bonsoir Bonbonveronbi
Tu as bonne vue, le seuil est juste rapporté sur le seuil maçonné en pierre.
Comme je l'ai dit à Sylvain, il y a 3 seuils en tout et celui ci est plutôt en bon état comparé aux 2 autres.
Les menuiseries n'ont effectivement pas de joint et sont à noix et contre noix.
Sur les 3 seuils, celui en photo n'a pas été touché, l'un des 2 autres avait déjà été changé, j'imagine par un menuisier mais pour un autre modèle que celui dont tu parles.
Quant au 3ème seuil, ben je l'ai déjà changé pour un modèle dont tu parles; assez fin, mais justement trop fin. J'ai même pu remettre le seuil en fonte par dessus, il passe juste sous le jet d'eau de la fenêtre et penche bien vers l'extérieur. Mais évidemment ça ne me satisfait pas.
Le seuil sur lequel il n'y a aps encore eu d'intervention a une menuiserie beaucoup plus basse et mon seuil a du mal à passer dessous. Et j'hésite à l'incruster dans la lame de bois qui va le soutenir (même si on voit que le seuil en fonte est incrusté lui aussi dans la pierre).
Les clients sont bien conscients des difficultés à caler des seuils de manière efficace (en plus à l'intérieur le plancher est parfois affaissé, rien n'est droit et il faut caler). L'eau qui a dû passer déjà depuis quelques années a fait quelques dégâts dans la menuiserie.
Ils savent bien que la solution sera du neuf un peu plus tard.
C'est marrant que tu parles de plinthes rétractables, c'est sur ce chantier que j'ai appris ce que j'étais et j'en ai déjà changé sur la porte de la cuisine et la porte d'entrée en est aussi pourvue. Il y a 2 problèmes ici : l'air pour le confort mais surtout l'eau pour les dégâts quelle occasionne.
Par contre, un truc m'étonne, je trouve que soit la menuiserie est placée très en retrait de l'brasement, soit le plancher avance loin sous la menuiserie. Mais sans seuil, ça donne ça : (photo prise de l'extérieur, porte fermée en position)
Oui c'est ce que je vois, il n'y a pas de solution toute faite et un chantier qui parait basique est en fait à la fois assez élaboré mais aussi un chantier qui peut être d'une certaine envergure. Ce n'est pas simple d'estimer tout ça à l'avance sur devis et pas simple non plus de facturer tout ça. On a trois menuiseries identiques mais 3 solutions différentes à apporter.
Au niveau du ciment, j'essayais de travailler le plus possible en traditionnel, plutôt à base de chaux et surtout je cherche à faire du réversible mais un minimum efficace, évidemment.
Tu n'as pas relevé l'avancée du parquet sous la porte et même devant, à l'extérieur finalement. Ce doit donc être normal. Ca surprend quand même quand on découvre ça pour la première fois.
J'ai mis un fond de joint en mousse sous mon seuil alu
Les jeunes pourront apporter des réponses effectivement mais pour cela il faut maîtriser son sujet et avoir de l'expérience, ce qui me manque.
Mon raisonnement est biaisé par le manque d'expérience mais je me dis qu'on a aujourd'hui de supers matériaux mais que les bâtiments qu'on construit ne sont pas faits pour dépasser le siècle d'existence. Avant ils construisaient aux mieux, entre guillemets pour l'éternité, la possibilité d'une fin de vie du bâtiment n'était pas envisagée au moment de sa construction.
Je me dis donc que le traditionnel est une bonne façon de faire mais je n'ai rien pour l'étayer. La colle à carrelage me parait déjà beaucoup plus adaptée que le silicone (ça en été bourré sous le seuil déjà changé avant mon intervention, et c'est pas joli joli - voir photo) ou la mousse PU.
Si je pose la question c'est pour recevoir des conseils et suivre ce qui me parait judicieux (surtout quand il y a plusieurs réponses et qu'elles ne sont pas toutes identiques). Il y a des moments où on peut faire preuve d'audace mais là je n'ai pas trop envie de prendre trop de risques. Ce qui n'empêche toutefois pas de creuser le sujet et de recevoir des compléments d'informations (merci )
Et pour tout dire, si j'ai posé la question maintenant, c'est que je retourne mardi sur chantier et que je ne suis pas sûr d'avoir assez de ciment blanc et qu'avant d'en racheter, je voulais s'il y avait de meilleures alternatives. Ce sera donc colle à carrelage.
Et je verrai comment mon ciment s'est comporté même si en une semaine, ce ne sera peut être pas très significatif.
Ca y est j'ai acheté de la colle à carrelage. Le fond de jpi t que j'ai mis n'est pas du compriband. C'est du fond de joint de chez Foussier, très souple il sert juste à faire une barrière pour ne pas vider 3 cartouches de silicone par seuil.
Oui en neuf c'est plus simple je suis d'accord car la menuiserie est pensée à l'avance pour les joints, seuils, compriband et mastics divers.
Le client est déjà content car il dit que c'est mieux qu'avant.
Le problème des DTU c'est que je ne les connais pas. De ce que j'ai vu leur accès est payant et même cher. D'où aussi mon recours au traditionnel pour lequel j'arrive plys facilement à trouver des infos. Surtout que même si je manque d'expérience en menuiserie on arrive dans des domaines qui me sont inconnus et qui sont plus du ressort de la maçonnerie.
Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est le cumul du silicone et de l'enduit (chaux ou colle à carrelage). J'aurais mis l'un ou l'autre. Mais pas les 2.
Ah ok merci, c'est très clair.
J'avais quelques bases (heureusement) mais j'étais loin du compte.
Et là pour le coup, étudier ce qui avait été fait avant ne m'étais d'aucun secours.
Je suis très heureux d'avoir choisi cette voie, et la voie de la diversité des travaux réalisés mais je m'aperçois quand même de l'ampleur du challenge.
Merci encore à toi pour tout le temps que tu prends à me répondre.
Joyeux Noël
Bonsoir Sylvain,
Merci pour ta réponse !
Alors pour tout te dire, (petit cachotier que je suis), il y a 3 portes avec 3 seuils. L'un a déjà été changé, par un menuisier j'imagine mais il avait choisi un autre type de seuil.
J'en ai déjà changé un en me calant sur la dimension du seuil en fonte ce qui n'était pas très malin car la porte était plus haute.
Et il en reste un 3ème (celui des photos) mais la porte est beaucoup plus basse, il faudrait presque incruster mon seuil dans la planche de bois.
Ce dernier seuil n'est pas tèrs performant mais pose beaucoup de problèmes que les deux précédents, d'où ma question : à la limite j'aurais presque laissé comme et refait juste les joints au ciment blanc.
Sinon les seuils maçonnés sont en pierre.
La difficulté est effectivement de bien rejoindre les courbes des coins au compas avec les lignes droites des côtés.
Si je comprends bien, c'est le roulement qui est en bas à droite sur la première photo avec tous les accessoires ?
Si je comprends bien toujours, c'est la solution proposée plus haut par andrefy.
Oui ça marche, les affleureuses pour stratifié ont ce système intégré au corps de l'outil.
Oui, c'est clair, j'étais content de l'avoir. Mais j'avoue qu'il y a des moments où on se demande dans quelle galère on s'est fourré. J'y ai passé 3 jours pleins ce qui est beaucoup trop.
Oui, sur place on se rend compte que ce n'est pas si simple.
La poutre n'a plus aucun rôle structurel : un poteau à été rajouté et elle a été doublée par l'arrière.
Oui c'est ça , c'est intéressant tant sur le plan technique que tactique culturel. En travaillant longtemps dessus on découvre l'intimité de l'ouvrage.
Merci, le résultat me plaît bien dans l'ensemble. Mais j'aurais bien aimé le voir jeune et fringuant.
XVIIe ? Ça me paraît possible effectivement. La poussière de 400 ans, ça fait tousser !!!
Ce serait une belle restauration mais ce n'était pas prévu d'aller si loin. Je je suis pas sûr que je l'aurais bien menée d'ailleurs.
Vu comme ça pour bien suivre la déchirure, j'aurais creusé un peu pour avoir une forme géométrique moins difficile à suivre. J'aurais fait ça aux outils à main.
Justement j'ai utilisé du vieux bois. Mais ce n'est pas facile à travailler, il rajeunit au fur et à mesure qu'on le travaille.
Bonbonveronbi merci
Les balustres sont tenonnés en bas et sont même parfois chevillés (1 sur 2). Ma connaissance des escaliers est limitée, celle des balustres, mains courantes et gardes corps est embryonnaire. Pour le travail supplémentaire, j'aurai effectivement pu les couper, ça m'aurait simplifié le travail mais éthiquement je ne l'aurais pas fait, effectivement.
Clairement le gars qui a fait cet escalier non seulement n'a plus mal aux dents mais clairement savait ce qu'il faisait. Il a été remanié depuis, et je pense à de nombreuses reprises.
Et comme vous le soulignez, certaines interventions se situent plus au niveau du bricolage que de la menuiserie.
Très intéressant ouvrage que tu as là kaj tout comme votre connaissance de ce monde là. Ici il s'ouvre un peu à moi et j'en suis déjà très heureux.
Côté historique, Honoré de Balzac a très bien pu gravir ces marches. Ce qui aurait du sens vu qu'il y a eu une boulangerie en dessous.
Je n'ai pas encore lu le pas à pas d'Huguettelanguedoc, mais je suis tombé dessus hier et je l'ai liké pour avoir les notifications. Je serai attentif au point que tu soulèves. Ce qui n'empêche pas qu'il y a eu des interventions sur cet escalier, ce qui est logique vu son âge. Et manifestement il devait bien servir.
Mais il est vrai que l'estimation qu'on peut faire de la qualité des interventions n'est peut être pas si évidente que ça. J'ai bien utilisé du vieux bois (issu des parties démontées du plancher) et l'arrière est scié en forme de "l" pour épouser la joue du tenon et le dessus d'icelui. Ensuite il est mis en forme à la râpe. Pour ajuster l'arrière, j'ai usé (un peu trop comme on le voit) du rabot.
L'escalier est prévu pour être peint... Au résultat de mon travail, le propriétaire se demande s'il ne va pas plutôt le garder en ton bois après l'avoir nettoyé. Si mon travail l'a fait changer d'avis, alors pour moi ce sera une réussite (quasiment le plus important dans l'histoire).
merci Loïc
Le fein ? c'est fait.
Oui je n'ai aucun souci pour le démontage vu qu'on peut détruire la pièce à changer.
C'est plus le remontage qui m'interroge et notamment la liaison marche - contremarche
Non aucune idée du dessous, c'est bien ce qui me chagrine.
Pour le stylobate, c'est pas con la surcote, surtout que rien ne dit qu'il sera possible de les enlever sans les détruire.
En fait je veux donner un prix à la cliente par marche et par contre marche à changer. A ce stade, il n'y a que la marche de départ. Celle ci pose moins de soucis vu qu'il est toujours possible de la caler par dessous vu la faible hauteur.
Oui et non, on est toujours plus ou moins content d'avoir un chantier mais quand on t'appelle alors que les travaux sont presque finis, que donc il faudrait aller vite alors que les travaux déjà faits te gênent, c'est pas l'idéal.
En fait, je viens de chiffrer "au pire" avec les solutions de Bonbonveronbi.
La marche palière va aussi être un sacré morceau : elle est déjà en pente (car le sol initial de l'étage était déjà plus haut que l'arrivée de l'escalier). Et le sol a encore été réhaussé. J'ai simplifié le truc en rapportant une nouvelle marche par dessus, rabotée en pente pour rattrapage du niveau final du sol. J'essaie de faire de la menuiserie mais les miracles sont clairement hors de ma portée
L'Ecorce du Sycomore je suis bien d'accord !!
Oak oui c'est que j'ai fait
mais j'espère qu'il n'y aura pas d'autres marches à changer
Sur le même chantier, il y a une cuisine et des aménagements qui peuvent être sympas.
Comme 90 % de mon matos, je l'ai achetée d'occasion (quand ona chète des bécanes, il faut demander au vendeur ce qu'il a d'autre à vendre). En l'occurrence c'est un vieux modèle, presque vintage qui n'a pas le dernier système de serrage mais elle était pas chère et le menuisier pro à qui je l'ai achetée s'en est contenté pendant... pfiou longtemps.
Bonjour Bonbonveronbi, merci de t'intéresser à ce cas.
Ca ne rend pas forcément très bien sur les photos mais effectivement, je pense que tu as raison sur le limon à gauche (en bas il a été coupé comme des sagouins par les plaquistes pour y mettre la cloison).
Pour positionner de nouvelles marches ou contre marches il est nécessaire de déposer le stylobate de droite.
Tu me donne des pistes et je vois mieux comment résoudre les différents problèmes : notamment an assemblant la marche et la contre marche en un seul bloc, éventuellement renforcée par des équerres métalliques (ou un poteau de soutènement suivant la hauteur et ce qu'on trouve dessous).
Je vais chiffrer la solution "au pire" quitte à réduire la facture si ça s'avère plus simple (sachant qu'au final, il n'y aura peut être pas de marches à changer.
La sécurité est un sujet important et peu expliqué dans les vidéos où souvent on voit ce qu'il ne faut pas faire.
Mais même en milieu scolaire, je trouve que la sécurité n'est pas forcément très bien expliquée. Ca se comprend quand on sait qu'on a des groupes de gamins qui se promènent dans l'atelier, il faut être ferme et directif.
Mais expliquer comment peut venir l'accident, quelles sont les causes de l'accident et les conséquences me parait très instructif et très pédagogique.
Je montre dès que je peux cette trouvaille d'ebene2016 qui je trouve aborde très bien la façon dont les accidents arrivent. Et je trouve cette vidéo très très pédagogique.